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Revue de presse de santé tropicale

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Lutte contre la drépanocytose : le comité d’initiative (CID/Burkina) mène le combat

Le Faso | Burkina Faso | 20/06/2012 | Lire l'article original

Maladie héréditaire la plus fréquente au monde, la drépanocytose, « problème de santé publique », demeure méconnue par une bonne partie de la population. Pourtant, environ 3% d’enfants naîtraient avec un syndrome drépanocytaire majeur au Burkina. La vie des drépanocytaires est marquée par des crises douloureuses intenses, des risques de complications essentiellement anémiques et infectieuses, des risques de complications dégénératives oculaires et ostéo-articulaires.

A l’occasion de la journée mondiale contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année, le Comité d’initiative contre la drépanocytose (CID/Burkina) organise une série d’activités afin de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur l’ampleur de la maladie. Dans ce cadre, il a organisé une conférence de presse le 18 juin 2012 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso, à l’instar du monde entier, a célébré la journée mondiale contre la drépanocytose ce 19 juin 2012. Dans ce cadre, le Comité d’initiative contre la drépanocytose (CID/Burkina) organise une série d’activités. La conférence de presse du 18 juin fut l’occasion de dévoiler le programme. Il s’agit d’une conférence publique sur « drépanocytose et vie de famille » le 19 juin à l’école nationale de santé publique, des activités de communications radiophoniques et télévisuelles. Une émission interactive sur la radio municipale de Ouagadougou est prévue à cet effet le 23 juin pour permettre aux auditeurs de mieux connaître la maladie et les dispositions à prendre par les couples porteurs de l’hémoglobine S.

La drépanocytose est une « maladie héréditaire qui affecte l’hémoglobine portée par les globules rouges et chargée du transport de l’oxygène dans l’organisme », souligne Dramane Banaon, le coordonnateur du CID/Burkina, par ailleurs parent d’enfant drépanocytaire. Chez les enfants, elle se manifeste par des crises douloureuses intenses, des complications essentiellement anémiques et infectieuses. A l’âge adulte, outre les crises douloureuses, ces malades risquent des complications dégénératives oculaires et ostéo-articulaires.

Selon les statistiques de l’OMS, on estime à environ 300 000 le nombre annuel de naissance d’enfants drépanocytaires dans le monde dont au moins 200 000 en Afrique. Au Burkina, selon une étude réalisée dans les années 2000 et ayant concerné une dizaine de maternités récentes de la ville de Ouagadougou, on estime à environ 3% de la population qui nait avec un syndrome drépanocytaire majeur. Toujours selon l’OMS, 50% des drépanocytaires en Afrique décèderaient avant 5 ans en raison, soit d’un défaut de dépistage, soit d’un défaut de prise en charge adéquate, sur fonds d’ignorance de la maladie par les populations.

En souvenir de l’appel international des femmes pour la lutte contre la drépanocytose, organisé en juin 2003 au siège de l’UNESCO à Paris par l’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD) dont le comité d’initiative contre la drépanocytose (CID/Burkina) est membre, l’Assemblée générale des Nations Unies consacre le 19 juin de chaque année, à la journée mondiale de sensibilisation à la drépanocytose depuis 2008. L’Union africaine, l’UNESCO et l’OMS ont officiellement fait de la drépanocytose « un problème de santé publique » respectivement en 2005 et 2006.

C’est en 2006 que le CID/Burkina a été créé avec comme mission de sensibiliser les populations sur la drépanocytose et contribuer à l’amélioration de la prise en charge des personnes touchées Certes, on ne guérit pas de cette maladie héréditaire, mais il y a des mesures à prendre pour prévenir les complications, notamment le dépistage précoce et le suivi régulier du drépanocytaire. « Plutôt, on est dépisté, mieux on peut vivre avec sa maladie », précise Pr Ag Eléonore Kafando, médecin biologiste au centre hospitalier Charles De Gaulle. « Lorsque vous avez un enfant drépanocytaire, il faut le faire suivre en vue d’une meilleure prise en charge.

Pour le couple porteur de syndrome drépanocytaire, leur donner toutes les informations relatives à leur descendance », ajoute-t-elle. Il est conseillé de faire le dépistage à la naissance de l’enfant ou au plus tard six mois après. Malheureusement, jusque là, au Burkina, la plupart des cas de drépanocytose sont détectés au stade de complication. La prise en charge précoce permet de prévenir la survenue de crise. La déshydratation, le froid, le stress, la fièvre sont des facteurs favorisants de survenue de crise. C’est donc dire que la période pluvieuse qui commence est réputée dangereuse pour les drépanocytaires qui sont invités à prendre les précautions nécessaires pour ne pas contracter le paludisme qui pourrait leur être fatal. La connaissance du statut de son hémoglobine est très important dans le choix de son conjoint. C’est peut-être une des solutions pour éradiquer drépanocytose.

Moussa Diallo

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