retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Harouna Doro, secrétaire exécutif du syndicat des médecins du BURKINA : « Les médecins burkinabè tirent le diable par la queue »

Le Faso | Burkina Faso | 25/06/2012 | Lire l'article original

Le syndicat des médecins du Burkina (SYMEB) a tenu son assemblée générale le samedi 23 juin 2012 à Ouagadougou. Objectif : faire le bilan de leurs activités, dégager des perspectives et envisager des actions à venir. Les médecins sont mécontents de leur statut et ils ne sont pas passés par quatre chemins pour le dire. « Les médecins burkinabè sont très mal payés », cette phrase qui en dit tout long a été prononcée par le docteur Harouna Doro, secrétaire exécutif du SYMEB à l’occasion de leur assemblée générale tenue le 25 juin dernier à Ouagadougou.

A l’instar de celui-ci, ils étaient plus de 200 médecins venus des quatre coins du pays pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail. Selon Harouna Doro, « les médecins burkinabè ne sont pas socialement bien, contrairement à ce que les gens pensent ».

Pour lui, il est inconcevable qu’après 8 ans d’études, un médecin se retrouve dans la même catégorie que certains qui ont un niveau d’études inférieur. A ce jour, les médecins sont classés en catégorie A1. Toujours selon lui, cette situation fait que la qualité de vie du médecin s’est beaucoup dégradée. Toute chose qui se ressent dans leurs prestations envers les malades. Il cite les nombreuses plaintes des usagers qui font état de leurs fréquentes absences dans les hôpitaux, de la baisse du rendement des médecins.

Pour lui, l’autre raison de cette situation est que : « les médecins burkinabè tirent le diable par la queue ». Selon le docteur Harouna Doro, ce sont autant de raisons qui ont été à l’origine de la mise en place du SYMEB en août 2011 afin, dit-il, de mettre fin à la faim des médecins. Pour lui, tout cela fait que le médecin burkinabè se retrouve à la fin de ses études démotivé et démoralisé. Pour étayer les mauvaises conditions de vie des médecins, le secrétaire exécutif cite qu’un médecin burkinabè n’a pas plus de 100 000 F CFA comme salaire, se retrouve avec 30 000 F CFA comme prime de logement et l’indemnité de garde du médecin est de 5 000 F CFA à 10 000 F CFA par mois. En vue de se faire entendre, le secrétaire exécutif du SYMEB demande que l’ensemble des médecins se mobilisent pour la satisfaction de leur plate-forme revendicative qui sera déposée en juillet 2012 auprès des autorités compétentes.

La présente plate-forme s’articule autour de quatre points essentiels que sont l’amélioration des conditions de travail du médecin, revoir la rémunération des médecins, la carrière des médecins et la création d’une subvention de soin de santé. Pour eux, avant de soigner les malades, il serait bon qu’eux-mêmes soient bien portants. Le docteur Harouna Doro de nous révéler que quand un médecin est malade, il est obligé de payer tous les frais médicaux. Comme proposition à l’attention du gouvernement, le SYMEB suggère la création d’une fonction publique hospitalière.

Le secrétaire exécutif du SYMEB a souligné que si la plate- forme qui sera déposée venait à ne pas recevoir d’échos favorables, ils entameront des actions plus énergiques pour se faire entendre. C’est par des applaudissements nourris que les participants se sont quittés avec la ferme résolution que les autorités revoient le statut du médecin burkinabè.

Ambèternifa Crépin SOMDA

Lire l'article original

Tous les articles

ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_crosspharm
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_faes
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !