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L'essor | Mali | 14/09/2012 | Lire l'article original
C’était en présence du président du parlement des enfants, Boncana Maïga, de la directrice générale de la Cité des enfants, Mme Koumaré Amina Cissé, et de responsables de la campagne « Tous et chacun ». La rencontre était destinée à partager avec les participants les objectifs et les résultats attendus de la campagne. La session a ainsi fait l’état des lieux de la mortalité maternelle, néonatale et infantile dans notre pays et des défis et perspectives pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (0MD 4, 5 et 6). Elle s’est aussi employée à persuader le parlement des enfants, l’APJEC et AFLED de s’engager davantage pour une réduction conséquente de la mortalité maternelle, néonatale et infantile dans notre pays. Chez nous, une femme meurt toutes les trois heures en donnant la vie, soit 3500 femmes par an selon l’enquête démographique et de santé menée en 2006. Sur la foi de ces chiffres, le Pr Dolo a souligné que notre pays faisait partie des 5 pays au monde où le taux de mortalité maternelle est le plus élevé. Le sort des bébés n’est guère plus enviable puisque plus de 30 000 nouveau-nés meurent chaque année dans notre pays. L’enquête révèle aussi qu’un enfant sur cinq ne fête pas ses cinq ans dans notre pays. Le Pr Dolo impute cette tragédie au taux élevé de la fécondité, au faible statut de la femme, à la pauvreté, aux pratiques traditionnelles néfastes, à la malnutrition ainsi qu’à la sous-médicalisation et à la faible offre des services. Le Dr. Aliou Barry avait donc de bonnes raisons de saluer la tenue d’une session destinée à renforcer les capacités des enfants parlementaires, des membres de l’APJEC et de AFLED dans une lutte salutaire pour les enfants et les mères. L’atelier, note-t-il, s’adresse à la couche la plus nombreuse et la plus concernée par le sujet. Il a invité les participants à faire montre d’assiduité pour assimiler le maximum d’informations pour comprendre la situation et savoir transmettre les connaissances acquises à leurs pairs et leurs communautés respectives. Il a réitéré aux initiateurs de la campagne « Tous et chacun » la reconnaissance de notre pays pour les efforts consentis. Plusieurs communications sur la problématique de la mortalité maternelle, néonatale et infantile ont été faites par des experts. La journée a pris fin par une animation grand-public sur le thème de la mortalité maternelle, néonatale et infantile au centre d’écoute communautaire de Niamakoro. L’objectif général de la campagne est d’accroitre la couverture des services et pratiques efficaces qui sauvent la vie des mères, nouveau-nés et enfants. Depuis le lancement de la campagne en octobre 2011, les initiateurs se sont engagés dans un processus d’information, de sensibilisation et de mobilisation des acteurs locaux et nationaux pour une prise de conscience des enjeux et défis auxquels notre pays reste confronté dans le domaine de la santé maternelle, néonatale et infantile.
Mariam A. Traoré
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