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Lutte contre le paludisme : le Pr Robert Guiguemdé démontre l’importance du diagnostic biologique

Sidwaya | Burkina Faso | 23/09/2012 | Lire l'article original

L’association Impact Santé a organisé le mardi 18 septembre 2012 à Ouagadougou, une conférence sur le paludisme. Placée sous le parrainage du ministre de la santé, le Pr Adama Traoré, elle avait pour thème : « Diagnostic, thérapeutiques, prévention et perspectives vaccinales ».

Le paludisme demeure un véritable problème de santé publique dans plusieurs régions du monde. Au Burkina Faso, ses conséquences touchent plusieurs secteurs de développement (sanitaire, social, économique). Dans l’optique d’apporter sa contribution à cette lutte, les professionnels de la santé réunis au sein de l’association Impact Santé ont initié le mardi 18 septembre 2012, à Ouagadougou, une conférence sur le paludisme. Animé par le Pr Robert Tinga Guiguemdé, elle a réuni les agents de santé, des spécialistes de la question, et des acteurs intervenant dans la lutte contre le paludisme. Pour le conférencier, le paludisme ou la malaria est une maladie parasitaire due à la présence dans l’organisme associé avec ou sans signes cliniques, à un parasite appelé le plasmodium, lequel est transmis par l’anophèle. Selon M. Guiguemdé, au plan opérationnel, on distingue deux types de paludisme. A savoir, le paludisme simple et le paludisme grave. Pour le premier cas, il a affirmé qu’il existe plusieurs signes distinctifs que sont : la fièvre, les céphalées, les vomissements, la diarrhée, etc. Pour le second cas, l’OMS en définit plusieurs signes distinctifs parmi lesquels on peut citer, l’itère, l’hémorragie spontanée, la pâleur sévère, les convulsions répétées...

A l’en croire, le diagnostic du paludisme sur la base des signes cliniques est très difficiles à réaliser. De ce fait, pour la confirmation de la maladie des textes de diagnostic biologique sont recommandés par l’OMS. Dans la lutte contre la malaria, l’expérience, a-t-il dit, a toujours montré qu’en se contentant des signes cliniques, les agents de santé font 30% d’erreur dans le diagnostic de cette maladie. Dans ce cas, il a indiqué que 30% de personnes sont traitées pour le paludisme, alors qu’ils n’ont pas la maladie. « Dans la prise en charge du paludisme, il existe des textes de diagnostic rapide dont les résultats sont fiables. Mais malheureusement, il y a des réticences dans leurs utilisations », a déploré M.Guiguemdé. Pour le malade, le conférencier a rappelé que la confirmation parasitologique lui assurera un traitement efficace et à moindre coût, d’où son importance.

Le Pr Robert T. Guiguemdé a en outre, précisé qu’au plan sanitaire, cela permettra de disposer de statistiques et de données fiables sur la maladie, d’impacter sur le traitement des patients et de réduire la résistance au niveau du programme de lutte contre le paludisme. Selon le parrain de la cérémonie, le Pr Adama Traoré, le paludisme constitue le premier motif de consultation, d’hospitalisation et de décès dans les formations sanitaires du Burkina Faso. Il a confié qu’au « Pays des hommes intègres », le paludisme affecte plus de 5 millions de personnes par an, avec près de 9 000 décès dont 85% sont des enfants de 5 ans. Raison pour laquelle, M. Traoré a fait savoir que la lutte contre cette maladie a justifié la mise en place du programme national de lutte contre le paludisme. Il a aussi rappelé que l’objectif de ce programme est de réduire par rapport à l’an 2000, de 75% la morbidité et la mortalité du paludisme à 1 décès pour 100 000 cas d’ici à 2015. Il a indiqué que « parmi les difficultés rencontrées dans la lutte, figure la banalisation de la maladie par tous, les agents de santé y compris ». C’est pourquoi, il a affirmé que cette négligence de la maladie expose la population à la méconnaissance des innovations, aux choix thérapeutiques hasardeux voire dangereux, aux pratiques obsolètes et au refus des nouvelles stratégies et protocoles validés. Pour être à la pointe du combat pour vaincre le paludisme, Adama Traoré a souhaité que les agents de santé ne soient pas en marge des progrès de la science et des mots d’ordre des organismes spécialisés dans la lutte contre le paludisme.

Aziz NABALOUM
Korotoumou TRAORE

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