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Bloc opératoire du Csref de Niono : la nécessaire réhabilitation

L'essor | Mali | 16/10/2012 | Lire l'article original

La rénovation de cette structure et son équipement en scialytiques, boites d’intervention et autres consommables s’imposent. Il est urgent et nécessaire de renforcer les capacités de prise en charge des établissements hospitaliers et des centres de santé de référence (Csref) dans les zones tampons. Ces centres constituent le premier contact en cas de guerre. Les Csref et les hôpitaux régionaux pourraient jouer un rôle déterminant dans la prise en charge des conséquences de la guerre.

Dans cette perception globale des choses, des dispositions ont été prises pour renforcer les établissements de santé (hôpitaux et Csref dans les zones de premier contact. Un plan d’action à l’échelle nationale a été élaboré et validé par le ministère de la Santé et les directions régionales de la santé et les responsables des établissements de santé. Ce plan d’action accorde la priorité aux régions de premier contact, Mopti, Ségou et Sikasso. Le plan d’action compile les besoins des structures de santé (hôpitaux et Csref). Il décline des activités de renforcement de ces structures. Il exprime les besoins des structures de santé pour faire face à d’éventuelles conséquences de la guerre, en termes de soins et de prise en charge de nos compatriotes déplacés des régions septentrionales qui ont trouvé refuge dans les zones sécurisées. Le centre de santé de référence (Csref) de Niono n’est pas en marge du processus. Ses besoins ont été aussi planifiés dans le plan d’action. Mais en attendant l’établissement s’emploie à assurer les soins préventifs, c’est-à-dire les activités de vaccination à l’intention de cibles spécifiques. Il concerne les moins de 5 ans. Des antigènes sont administrés à cette couche vulnérable pour la protéger contre de redoutables maladies de l’enfance. Le Csref de Niono assure les soins curatifs pour les habitants de la localité, mais aussi pour les déplacés des régions du Nord-Mali, vivant dans cette partie du pays. Les multiples efforts déployés par la structure constituent un motif d’espoir. Les responsables du centre sont dans la dynamique du processus de renforcement des capacités de nos établissements hospitaliers. Ils rappellent qu’ils ont quelques insuffisances, en termes d’équipements ou de matériel médical. Mais ils espèrent que le plan d’action permettra de corriger ces insuffisances et de rendre plus opérationnels les hôpitaux et les Csref.

Le Dr Cheick Oumar Coulibaly, médecin chef du Crsef de Niono rappelle que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour renforcer les structures de santé. A ce niveau, le toubib de Niono exprime les besoins en terme de réhabilitation du bloc opératoire et son renforcement en équipement. Il faut des scialytiques, des boîtes de chirurgie et des consommables. L’éminent praticien souligne la nécessité de renforcer les capacités d’hospitalisation du centre avec des lits supplémentaires et la réhabilitation de la salle de réveil. Mais tout ce matériel doit être à tendance chirurgicale. Le Dr Cheick Oumar Coulibaly note l’urgence, mais surtout la nécessité pour le centre d’avoir des chirurgiens spécialistes, notamment, en chirurgie générale et en gynécologie. La structure doit se renforcer en anesthésie pour relever un peu le niveau d’intervention du laboratoire d’analyses.

Aujourd’hui, le Csref de Niono, assure ses missions essentielles malgré quelques difficultés. Environ 4000 déplacés des régions septentrionales vivent dans le cercle de Niono. Le Csref prend en compte cette population dans ses activités. A cet effet, le médecin chef du Csref de Niono a observé une légère augmentation des activités de son centre. Le médecin a indiqué que son centre a assuré la vaccination pour les enfants déplacés de moins de un an. Les petits ont reçu des vaccins pour les immuniser contre les maladies cibles de la petite enfance. Le Dr Cheick Oumar Coulibaly, révèle que le centre de santé de référence de Niono a réalisé le dépistage des cas de malnutrition chez les enfants de moins de 05 ans parmi les déplacés. Il faut rappeler que dans le cadre de la prise en charge des éventuels traumatismes en cas de guerre, les centres de santé de référence peuvent être fortement sollicités et doivent être prêts à ce moment à jouer un rôle d’ordre. Ils peuvent assurer les soins à ce niveau où référer dans les hôpitaux, les malades dont la prise en charge dépasse leurs compétences. Pour accomplir cette mission, ils seront dotés de quelques équipements et matériel médical conformément au plan d’action.

B. DOUMBIA

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