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Le pays | Burkina Faso | 23/11/2006 | Lire l'article original
L'ouverture de la rencontre a été présidée pour Alain Yoda, ministre de la Santé, en présence également de l'ambassadrice, chef de la délégation de l'Union européenne ainsi que d'un représentant de l'Organisation mondiale de la Santé. L'atelier qui se tient du 21 au 23 novembre 2006 a pour objectif de définir, d'une part, comment éviter que l'intérêt de la science ne prenne le pas sur les droits fondamentaux de la personne humaine, et que l'expérimentation sur l'homme ne se transforme en simple manipulation du chercheur ; d'autre part, comment orienter le chercheur et la recherche, pour ne réaliser que des objectifs moralement admissibles, en utilisant que des moyens non moins moralement admissibles, selon les explications du ministre.
En effet, le Burkina Faso est aussi un pays où il se mène des recherches de plus en plus approfondies dans le domaine de la santé, en particulier, sur le paludisme, les IST et le VIH/Sida, la reproduction et les thérapeutiques. Cependant, ces recherches, certes nécessaires au renforcement des connaissances sur les maladies parce qu'elles impliquent des sujets humains, posent des problèmes au plan de l'éthique et des droits humains.
Il s'agit, entre autres, du respect de l'autonomie des individus, de la nuisance des recherches, la réparation des préjudices, le consentement libre des personnes sollicitées, la confidentialité des données personnelles, etc. Pourtant au plan international il existe des instruments juridiques relatifs à la bioéthique et aux droits des personnes qui participent comme sujets aux recherches en santé, à l'instar du code de Nuremberg de 1947, la déclaration d'Helsinki de l'association médicale mondiale sur les principes éthiques applicables aux recherches médicales sur des sujets humains ; les lignes directrices de l'OMS, relatives aux bonnes pratiques cliniques pour l'essai des médicaments adoptées par les déclarations de l'UNESCO sur le génome humain et les droits de l'homme (1997), sur les données génétiques humaines (2003), ainsi que sur la bioéthique et les droits de l'homme (2005).
Aussi, en vue de promouvoir et contrôler l'éthique dans les recherches en santé menées dans le pays et d'élaborer un code d'éthique, le Burkina Faso s'est doté, depuis 2003, d'un Comité d'éthique pour la recherche en santé (CERS). C'est ainsi que la première étape d'élaboration dudit code a consisté à l'organisation d'un symposium national de consensus sur les statuts éthiques et juridiques des éléments et produits humains utilisés dans la recherche en santé, en juin 2006. Le CERS est soutenu par l'Union européenne, via le Fonds d'appui à l'Etat de droit (FAED).
Par Lassina SANOU
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