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Revue de presse de santé tropicale

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Lutte contre les maladies tropicales négligées

Sidwaya | Burkina Faso | 21/01/2013 | Lire l'article original

L’appui des gouvernements est essentiel. L’Afrique est souvent au cœur de l’agenda du développement mondial, du VIH / SIDA à la croissance économique ; or, des millions de personnes sur l’ensemble du continent sont aussi atteintes d’un groupe peu connu d’infections parasitaires et bactériennes dénommées Maladies tropicales négligées (MTNs).

Plus d’une personne sur six dans le monde, dont 500 millions d’enfants, sont infectées par des MTNs, et la moitié de ce fardeau se trouve ici, en Afrique. Souvent transmises par des insectes, l’eau ou le sol, les MTNs rendent ceux qui en sont atteints aveugles, affamés et handicapés. Elles bannissent les gens de leurs communautés et les empêchent de mener une vie productive.
Ces maladies sont appelées « négligées » pour une raison –malgré leur impact, elles ont toujours été considérées comme une priorité secondaire en matière de santé, à la suite de maladies mieux connues telles que la tuberculose et le paludisme.
Ceci est un fait curieux, car les MTNs sont faciles à traiter et à prévenir, et presque tous les médicaments pour les combattre ont été donnés par des laboratoires pharmaceutiques, ce qui les rend parmi les solutions médicales les plus rentables, disponibles actuellement. En fournissant des pilules une fois par an, on peut traiter et protéger aussitôt contre plusieurs de ces maladies pour 0,50 USD environ par personne.
Un changement était attendu depuis longtemps pour ceux qui sont atteints et à risque, et je suis fier de dire que ce changement a eu lieu pendant la dernière année.

Il y a un an, lors d’une démonstration sans précédent de partenariat centré sur ces maladies, la communauté mondiale de la santé des donateurs et les gouvernements des pays où les MTNs sont endémiques, des organisations non gouvernementales, des laboratoires pharmaceutiques, des organisations mondiales de la santé et d’autres se sont unis pour mettre fin aux MTNs en tant que menace aux gens les plus pauvres du monde.
Avec le lancement de la Déclaration de Londres sur les MTNs, document historique, ils se sont engagés à travailler ensemble pour atteindre les objectifs de l’Organisation mondiale de la santé(OMS) de contrôler et d’éliminer 10 MTNs d’ici à l’an 2020.
Ce mois-ci marque le premier anniversaire de cet engagement, et un rapport récemment publié pour commémorer l’occasion souligne à quel point nous avons parcouru un long chemin. Le rapport, qui a été rédigé par les adhérents de la Déclaration de Londres, retrace les importants progrès que nous avons obtenus en étendant l’approvisionnement des médicaments et l’essor des partenariats grâce à l’expansion d’efforts fondamentaux en matière de traitement des maladies.

En ce qui me concerne, la partie la plus encourageante de ce rapport réside dans le fait que de nombreux secteurs ont bénéficié de progrès importants. Les laboratoires pharmaceutiques ont fait don de presque 200 millions de traitements supplémentaires pour les maladies causées par des vers, telles que les ascaris et l’éléphantiasis. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont continué à augmenter leur soutien, tandis que l’émergence de The END Fund a galvanisé les dons privés provenant de secteurs nouveaux.
Mais surtout, un plus grand nombre de pays atteints de MTNs en Afrique, en Asie et en Amérique latine sont en train d’élaborer et de mettre en œuvre des plans intégrés permettant aux gouvernements d’harmoniser les objectifs et d’exploiter au mieux leurs ressources. L’engagement sans réserve des gouvernements nationaux aux principes de la Déclaration de Londres est un élément-clé de la réussite. L’année dernière, quatre pays ont exécuté ces programmes, tandis que 40 autres ont élaboré des plans.

En outre, l’OMS a publié son deuxième rapport sur les Maladies tropicales négligées en soulignant des thèmes analogues à propos du besoin de partenariat et de l’engagement des pays, et précisant les mesures nécessaires pour aborder chaque maladie. Dans les jours à venir, le Conseil exécutif de l’OMS prendrait vraisemblablement en considération une résolution invitant tous les pays à soutenir les objectifs fixés pour 2020, la prochaine étape cruciale pour attirer l’attention et les ressources du monde.
Même si les résultats obtenus jusqu’ici sont remarquables, il reste encore beaucoup à faire. La recherche et le développement pour de nouvelles méthodes de traitement, de prévention et de diagnostic des MTNs a encore un long chemin à parcourir : l’absence de diagnostics appropriés retarde l’élimination de la filariose lymphatique dans quelques régions. Par surcroît, un régime de traitement long et qui pose des risques rend plus difficile l’élimination de la maladie du sommeil. Parallèlement à un déficit de financement de 300 millions USD, les ressources humaines et les capacités techniques restent insuffisantes.
Je sais bien que le chemin à parcourir n’est pas toujours facile. Le Ghana, mon pays d’origine, est atteint de cinq de ces maladies et aussi récemment qu’en 1989, presque 189 000 cas de ver de Guinée ont été recensés. En 2007, nous nous sommes engagés à éliminer plusieurs MTNs, et grâce à un engagement politique solide, à un accroissement des ressources et au soutien international, nous avons réussi à vaincre le trachome cécitant en 2009 et le ver de Guinée en 2011. Le Ghana continue à travailler, mais l’avenir est prometteur.

Il n’y a pas de remède miracle pour aider un pays à briser le cycle de la pauvreté, mais l’investissement dans la santé de sa population s’avère l’une des meilleures options pour libérer le potentiel économique. Grâce au soutien total, tant des gouvernements nationaux que de la communauté mondiale, nous sommes en mesure de faire fond sur les progrès de cette année et mettre fin aux MTNs sur le continent africain.

John Kufuor, ancien Président du Ghana (de 2001 à 2009)

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