Elle a réuni une centaine de participants, en l’occurrence les gouverneurs, les directeurs régionaux de la santé, les représentants de départements ministériels et les partenaires techniques et financiers. « Si la campagne de vaccination préventive contre la méningite à méningocoque A, réalisée en 2013, nous met (j’ose espérer), pour le moment, à l’abri de cette forme de méningite, nous restons toujours exposés aux autres formes comme les méningites à méningocoques X et W135 qui ont été enregistrées dans la sous-région en 2012 », a expliqué le ministre de la santé, Lené Sebgo. Toutefois, il a précisé qu’il n’y a pas d’éléments ou d’indices qui disent que le Burkina Faso est menacé par une épidémie de méningite, même si le « Pays des hommes intègres » connaît en cette période, une forte concentration de poussière. Le ministre de la santé a affirmé que « … le plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite en 2013, adopté en conseil des ministres en décembre 2012, ne peut atteindre ses objectifs que si toutes les parties prenantes en sont bien imprégnées et jouent leur partition ». Et M. Sebgo de confier : « Au-delà d’une transmission mécanique de documents, nous avons voulu des échanges directs, en vue de trouver ensemble, les meilleures options à suivre au cas où une épidémie surviendrait ». Aussi, il a interpellé les gouverneurs qui, selon lui, sont des piliers de la lutte contre les épidémies. Lené Sebgo a invité la population à éviter de s’« exhiber et d’exhiber » les enfants à la poussière, de veiller à humidifier les narines avec du beurre de karité…

Aïssata BANGRE

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