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Le pays | Burkina Faso | 09/04/2013 | Lire l'article original
Appelée à tord ou à raison « Maladie de la honte », la fistule obstétricale qui est une communication pathologique et permanente entre la vessie et le vagin, est un problème de santé que les femmes redoutent. Celles qui développent la maladie souffrent doublement puisqu’en plus de se sentir mal dans leur peau, elles sont dans la plupart des cas rejetées par leur entourage. Une des conséquences directes de la maladie est la pauvreté, dans la mesure où la femme souffrant de fistule ne peut rien entreprendre comme activité génératrice de revenus. Pourtant, la fistule obstétricale peut être combattue et la patiente peut en guérir. C’est ce message que la Jeune chambre internationale Banfora/Cascades et le club Inner Wheel de la cité du paysan noir ont voulu faire passer en conviant les membres des différentes associations féminines de la ville à une conférence publique le 6 avril 2013 sur le thème : « Connaissance de la fistule obstétricale ».
« La fistule n’est pas un mauvais sort »
Animée par le docteur Thiombiano, gynécologue en service au CHR de Banfora, la conférence a permis à la centaine de femmes présentes de se raviser que, contrairement à une certaine croyance qui tend même à se généraliser, la fistule obstétricale ne relève pas d’un mauvais sort. La malade peut, à l’issue d’une prise en charge médicale, retrouver une vie normale. Aussi ont-elles pris l’engagement de participer à la lutte que les deux clubs mènent contre la maladie en travaillant à lever le tabou sur les fistules. Amener la communauté à avoir un nouveau regard sur les femmes malades, instaurer une bonne collaboration entre les agents soignants et les femmes malades, tel sera leur nouveau combat. Le DR de la santé, Théophile Sanou, qui a présidé la conférence, les a informés de l’existence d’un programme national mis en place depuis 2009 et dont les actions sont concentrées dans les régions du Sahel, de l’Est et du Centre-Est. En attendant que la région des Cascades soit prise en compte, le Dr Sanou entend leur servir de porte-parole auprès des autorités pour que les soins soient totalement pris en charge dans la région des Cascades.
Mamoudou TRAORE
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