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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 14/05/2013 | Lire l'article original
Treize délégations de pays africains prennent part à ces travaux, organisés sur le thème « Biotechnologies - Laboratoires et santé publique ». Ces rencontres visent à relancer au Congo et dans la région africaine la recherche sur l'immunologie, la génétique, les virus, la dialyse, les parasites, la santé animale, la surveillance épidémiologique, le contrôle de qualité des médicaments, etc.
« Le rôle des laboratoires dans les États permet de mettre un terme à certaines affirmations parfois excessives », a expliqué le professeur Marc Gentilini, faisant allusion aux éventuelles épidémies.
Plus de soixante-huit exposés thématiques seront présentés en cinq jours. Les experts congolais vont intervenir, entre autres, sur la veille et la prévention des risques nosocomiaux, la procédure médicalement assistée, les examens sanguins et urinaires ainsi que sur l'hémovigilance et les risques infectieux.
Le professeur Joseph Henri Mpara, en sa qualité de président de l'organisation locale de ces rencontres, s'est félicité de la présence de plus quatre cents participants venant de divers horizons. Il a également souligné les mutations que connaît le laboratoire traditionnel : « L'importance des différents secteurs du laboratoire au service de la santé publique s'étend désormais à la sécurité alimentaire, la génétique, l'assistance médicale, la santé animale, la cosmétologie, la santé humaine, environnementale et la qualité de la vie. »
Le rôle du laboratoire reste négligé en Afrique. Dans la majorité des cas, les cliniciens traitent les patients de façon empirique, sans diagnostic biologique. Le docteur Fatoumata Binta Tidiane Diallo, représentant l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, a indiqué : « Les services des laboratoires en Afrique se caractérisent par un manque criant de ressources humaines, de matériel, de réactifs, d'équipements adéquats. Ces difficultés retardent souvent la mise en œuvre d'interventions appropriées et prioritaires pour répondre efficacement à la lutte contre les épidémies ou simplement pour faire le diagnostic étiologique d'une méningite dans un hôpital. »
Reconnaissant la place déterminante des laboratoires, les ministres de la Santé de la région africaine ont approuvé la mise en œuvre d'un plan stratégique et un programme de renforcement des capacités lors des 58e et 59e sessions du comité régional de l'OMS tenues respectivement à Yaoundé et à Kigali en septembre 2008 et 2009.
« Un dialogue fréquent entre les cliniciens et biologistes vient de s'ouvrir. Le laboratoire doit à présent devenir un maillon essentiel dans la lutte contre la maladie », a déclaré la ministre des Affaires sociales, de l'action humanitaire et de la solidarité, Émilienne Raoul, à l'ouverture des travaux.
Rappelons que l'Association internationale de technologistes biomédicaux, Assiteb-Biorif, OING en relations officielles avec l'OMS, en partenariat avec le Fonds de dotation pour la formation internationale en biologie de la santé, et l'Association congolaise des technologistes biomédicaux sont les principaux organisateurs de ces rencontres.
Fortuné Ibara
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