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Sidwaya | Burkina Faso | 05/12/2006 | Lire l'article original
Un thème et un slogan qui viennent comme un réveil-matin rappeler gouvernements, institutions internationales, travailleurs, groupes religieux et coutumiers, associations et ONG, etc, leurs engagements en vue de réduire,voire stopper la propagation du VIH afin de minimiser son impact négatif sur les populations.
Les autorités politiques administratives et les partenaires au développement ont tous reconnu à Dori qu'au Burkina Faso, beaucoup d'efforts sont faits dans ce sens à tous les niveaux au regard de l'engagement toujours renouvelé des acteurs de tous les secteurs. Ces efforts ont été salués par les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à travers leur représentant, Amadou Tamboura, lorsqu'il souligne que «c'est aujourd'hui l'occasion pour moi de remercier les autorités de ce pays et les partenaires pour les énormes initiatives déployées quotidiennement afin de soulager la personne vivant avec le VIH-Sida de la maladie, de la dépendance socio-économique, de l'abandon, du rejet, de l'isolement».
M. Tamboura d'énumérer entre autres la disponibilité des médicaments contre les infections opportunistes, la mise à disposition des services de prise en charge des PVVIH, y compris la prise en charge médicale par les antirétroviraux (ARV), la création du Fonds de solidarité envers les malades et les orphelins du Sida (FSMOS).
Le ministre de la Santé, Alain Bedouma Yoda, premier vice-président du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) et le secrétaire permanent, du CNLS-IST, Joseph André Tiendrébéogo, égraineront un chapelet d'acquis, conformément aux différents axes du Cadre stratégique de lutte contre le Sida (CSLS).
«L'ensemble des efforts conjugués a permis la réduction du taux de prévalence estimé à présent à 2% selon la dernière situation publiée par l'ONU-Sida» a reconnu le ministre Yoda. Toutefois, le Burkina Faso est toujours en situation d'épidémie généralisée, situation d'autant plus préoccupante que ce sont les femmes et les jeunes de 15 à 24 ans qui sont les plus touchés, nécessitant encore plus d'efforts.Ce qui amène de plus en plus des spécialistes à parler de féminisation de l'infection à VIH.
En tous les cas, les PVVIH souhaitent un élargissement de la prise
en charge médicale et psychosociale et la gratuité des ARV, un
soutien financier pour les examens médicaux, le déplacement et
la nourriture, la création d'activités génératrices
de revenus.
Dans cet ordre d'idées, M. Joseph André Tiendrébéogo
évoque l'insuffisance dans la coordination des actions entre les acteurs,
le retard dans l'élaboration et l'adoption des plans d'actions et des
micros-projets et dans le déblocage des fonds, la complexité et
la lourdeur des procédures de certains mécanismes de financement.
Pour autant, l'espoir est permis que ces difficultés seront résolues
pour faciliter la mise en ouvre adéquate du CSLS 2006-2010. En tout état
de cause, la requête du Burkina a été acceptée au
6e round du fonds mondial pour un montant de 30 milliards. Il y a également
la signature de convention avec la Fondation Clinton et l'appui de la Banque
mondiale d'un montant de 25 milliards.
Le ministre de la Santé Alain Yoda espère que ces disponibilités
permettront d'envisager pour le compte de l'année 2007, une réduction
conséquente de la contribution des malades au traitement et la prise
en charge gratuite des examens biologiques.
Au demeurant, les partenaires techniques et financiers, par la voix de leur représentant Georg Charpentier du PNUD, ont magnifié la vitalité de l'engagement du chef de l'Etat Blaise Compaoré, président du CNLS, de son gouvernement mais également des populations du Burkina Faso : «Nous avons besoin d'une alliance élargie, d'un partenariat solide entre les gouvernements, les PVVIH, la société, les organisations communautaires, le secteur privé, le monde scientifique, en somme, toutes les forces vives de la Nation pour une union sacrée par l'engagement à sauver les vies humaines. Soyez-en rassurés, le système des Nations unies et les partenaires techniques et financiers ne ménageront aucun effort pour accompagner le gouvernement du Burkina Faso face à cette pandémie du siècle» a noté Georg Charpentier.
Charles OUEDRAOGO
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