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Congrés de la société de gynécologie et obstétrique du Burkina : la santé maternelle et néonatale passée au scanner

Le pays | Burkina Faso | 05/06/2013 | Lire l'article original

La Société de gynécologie et obstétrique du Burkina Faso (SOGOB) a tenu son congrès statutaire les 30 et 31 mai derniers à Ouagadougou. 6e du genre, ce colloque a réuni plus de 300 techniciens en santé de la reproduction et néonatale venus des 13 régions du Burkina. Ce congrès, qui coïncide avec la célébration des 20 ans de l’existence de cette société, a été organisé sous le thème : « Audit en santé maternelle et néonatale ».

La cérémonie d’ouverture de cette réunion qui a eu pour cadre la salle des Banquets de Ouaga 2000 a été présidée par Nestorine Sangaré, ministre de la Promotion de la femme et du genre, représentant Chantal Compaoré, marraine du congrès.

Plus qu’une gageure, donner la vie sans périr est un challenge pour les Etats africains qui sont à la traîne dans l’atteinte des normes de l’OMS, en matière d’accès aux soins par les populations. Au Burkina, des hommes en blouse blanche mènent des actions concertées et réfléchies dans le sens de juguler les problèmes de santé publique, notamment ceux qui sont à l’origine de la mortalité maternelle et néonatale. C’est le cas illustratif de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) qui, depuis deux décennies, s’est engagée aux cotés de l’Etat pour conjurer cette tragédie. Depuis plus de 20 ans de combat, il est de tradition pour la SOGOB, chaque fois, de marquer une halte aux fins de jeter un regard prospectif sur cette lutte pour le bien-être de la mère et de l’enfant. C’est ce qui justifie la tenue pour la sixième fois consécutive de ce congrès qui s’est fixé comme angle de réflexion, l’ « Audit en santé maternelle et néonatal ».

Pour planter le décor de la rencontre, un sketch réalisé par la troupe de l’humoriste M’Babaonga a fait la simulation d’une femme en milieu rural qui perd la vie lors de son dernier accouchement au CSPS. Cette femme qui portait une grossesse à risques non suivie est arrivée très fatiguée au CSPS distant de son village pour son accouchement. Suite à son état compliqué et par manque de kits sanitaires nécessaires, elle a succombé à ses douleurs. Ce qui a retracé dans une moindre mesure, les difficultés que rencontrent les Sages-femmes et maïeuticiens dans leur tâche quotidienne en voulant assister à succès les femmes enceintes ou à terme. Ces difficultés sont en général liées au manque de kits sanitaires ou de personnel, le non suivi médical de la femme enceinte dû à l’ignorance ou à la négligence des proches de cette dernière.

Une tragédie inadmissible

Léné Sebgo, ministre de la Santé qui a assisté avec effroi cette tragédie a salué l’action de la SOGOB et réitéré la disponibilité de son département à la soutenir vers des résultats attendus. A en croire le ministre, le gouvernement qui aurait déjà pris des engagements pour renforcer sa politique en offre de santé, apportera de l’eau au moulin au bonheur des populations. La marraine par la voix de sa représentante, Nestorine Sangaré dit s’être fermement impliquée dans cette lutte, car pour Chantal Compaoré, la mort avant ou après l’accouchement d’une femme dans nos sociétés constitue une tragédie inadmissible. Pour la première dame, la plupart des cas de mortalités maternelles et infantiles sont évitables du fait que leurs causes ont été identifiées. C’est pourquoi elle a apprécié cet audit en santé maternelle et infantile, qui selon l’épouse du chef de l’Etat, permettra de cerner les différents manquements dans la prise en charge de la femme en travail.

Quarante-huit heures durant, les membres et sympathisants de la Société burkinabè de gynécologie et obstétrique ont échangé autour de ce thème avec des grands spécialistes de la question. Le Pr Michel Akotionga, président de la SOGOB a regretté le fait que malgré des efforts déployés par le gouvernent et les agents de santé contre la mortalité maternelle et néonatale, le phénomène persiste. C’est donc une préoccupation pour la SOGOB qui s’investit pour combattre tout ce qui peut coûter la vie à une femme voulant donner la vie. Certes, les problèmes viennent en partie de la non- fréquentation des centres de santé maternelle par les femmes enceintes, mais il faut également chercher à connaître les causes de cette négligence.

Moment de retrouvailles et d’échanges, ce congrès a permis aux membres de la SOGOB de réaffirmer leur détermination à lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Ils ont eu une pensée particulière à l’endroit du Pr Bibiane Koné, présidente d’honneur de la SOGOB. Celle-ci faisant l’historique de l’association a énuméré un certain nombre d’activités et pas des moindres menées à l’actif de la société. Créée en 1992, la SOGOB selon la gynécologue entretient de partenariat avec des sociétés savantes sœurs d’autres pays comme le Canada. Elle a, entre autres comme objectif, la promotion des soins de qualité à travers des nombreuses activités, l’organisation des manifestations à caractère scientifique et la création au sein de la société d’un climat de collégialité et de fraternité.

Armel ILBOUDO

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