Fort de ce constat, le Laboratoire d’analyse des dynamiques sociales et du développement (Ladyd) a saisi le 4ème colloque des Sciences, cultures et technologies de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) pour lancer des débats cycliques autour de la nature réelle des problèmes de nutrition et de sécurité alimentaire des ménages. Lundi 23 septembre, le premier panel du colloque a eu lieu à la salle F2 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Les préoccupations abordées par les chercheurs venus du Bénin et de la sous-région ont trait à Comment résoudre les problèmes d’absence d’Ogm dans l’alimentation des Béninois ? Que faire face aux pratiques inadéquates d’alimentation, à l’accès limité aux soins de santé ? Quel est le rôle des organisations villageoises dans la prise en charge de la malnutrition au Bénin ? Et comment procéder à la récupération des enfants malnutris ? Il s’agissait de réfléchir pour proposer des pistes de solutions durables. Sous la direction du professeur Evariste Mitchikpe, du Dr Waliou Amoussa, les quatre communications du panel 1 assurées par Anne Floquet, Adolphe Kpatchavi, Paul Sabi Boum, Mireille Houensou, Roch Mongbo et Adjié Alida révèlent des statistiques inquiétantes qui interpellent les décideurs africains sur la nécessité de prendre réellement en charge les problèmes liés à l’insécurité alimentaire, comme sources de solutions. Au cours des échanges, plusieurs propositions ont été faites sur la nécessité d’œuvrer à la pérennisation des projets de lutte contre la malnutrition qui existent déjà.

Valentine Bonou Awassi

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