← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le pays | Burkina Faso | 30/09/2013 | Lire l'article original
Le Burkina compte entre trois mille et quatre mille Sages-femmes et maïeuticiens. Si cela semble insuffisant, l’accent est mis sur le renforcement de leurs connaissances. C’est dans ce sens que l’hôpital national Blaise Compaoré a abrité, du 23 au 27 septembre derniers, une session de formation qui a concerné environ cent Sages-femmes et maïeuticiens issus de services sanitaires des différentes régions.
Une initiative de la coopération médicale Burkina-Chine Taïwan.
Pendant ces quelques jours, les stagiaires ont eu droit à des séances théoriques et surtout pratiques avec des mannequins sur des modules tels que l’évolution de la grossesse, le travail de l’accouchement, les hémorragies des 2e et 3e trimestres de grossesse, la gestion active de la 3e période de l’accouchement. Il a été également question du post-partum, des hémorragies du post-partum, de l’anémie et de la grossesse, de la technique d’asepsie, de l’évacuation et les soins du nouveau-né à terme, de la conduite à tenir devant une détresse respiratoire du nouveau-né, du diabète et de la grossesse, des positions d’accouchement et techniques de poussées spontanées, des moyens de réduction de la douleur pendant le travail de l’accouchement, des dépistages des cancers gynécologiques.
La formation reste une question cruciale
La question de la formation étant très cruciale, selon le chargé de la mission médicale, Dr Louis Bazimo, ce dernier a rappelé que, dans la feuille de route du ministère de la Santé, la remise à niveau des agents de santé occupe une place importante. L’ambassadeur de la Chine Taïwan, Bruno Shen, a fait savoir que les Sages-femmes et maïeuticiens ont un rôle très important dans le système sanitaire puisque ce sont eux, relève-t-il, qui donnent la vie. Le ministre de la Santé, Lené Sebgo, a indiqué que c’est un métier noble tout en ne manquant pas d’indiquer aux stagiaires ceci : « lorsque vous avez des connaissances que vous ne cherchez pas à améliorer, cela peut poser problème ». C’est dans ce sens qu’il a souligné l’importance de la formation continue qui permet de rappeler ce qui a été appris et de donner de nouvelles connaissances. Pour le ministre Lené Sebgo, il s’agit aussi de mettre l’accent sur la prévention, et en terme de renforcement de capacités, dit-il, son département fera des efforts face surtout aux nouveaux défis en accroissant le nombre des formés. Cette session de formation est la deuxième de l’année 2013 et la troisième, depuis que la formation continue dans le cadre de la coopération médicale a débuté en 2011. L’ambassadeur Bruno Shen a confié que la Chine Taïwan essaie d’apporter sa contribution à travers la coopération médicale grâce à son savoir-faire sur les nouvelles technologies. Il a rassuré que cette coopération va se poursuivre.
Antoine BATTIONO
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux