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Revue de presse de santé tropicale

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Prise en compte des contenus MGF dans le système éducatif : la campagne de plaidoyer officiellement lancée

Le pays | Burkina Faso | 24/11/2013 | Lire l'article original

La campagne de plaidoyer pour la généralisation de l’enseignement des contenus des Mutilations génitales féminines (MGF) dans le système éducatif a été lancée le jeudi 21 novembre 2013. C’était au cours d’une cérémonie présidée par l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré.

La prise en compte des contenus des Mutilations génitales féminines (MGF) dans le système éducatif constitue une préoccupation pour les acteurs du développement. La campagne de plaidoyer, lancée le 21 novembre dernier, vise la généralisation de l’enseignement effectif des contenus des MGF. Elle sera menée par une coalition nationale regroupant un réseau de personnes ressources et des représentants des pouvoirs publics, des associations de jeunes et des organisations de la société civile. La coalition constitue un cadre de réflexion, de mobilisation et d’engagement pour accompagner la conduite des changements nécessaires à la généralisation de l’enseignement des contenus des MGF, a indiqué sa présidente, Mariam Lamizana. A l’en croire, les actions éducatives de la lutte contre la pratique des MGF se sont révélées d’un apport important à travers l’approche de l’intégration des contenus dans les écoles primaires et les établissements secondaires. Cette approche a débuté en 1998 au lycée Vénégré de Ouagadougou à travers un cours de sciences naturelles. La description des organes reproducteurs de l’homme et de la femme avait suscité, à l’époque, beaucoup de questions chez les élèves notamment celle relative à l’excision. Dans le but de mieux informer les élèves sur la problématique de l’excision, le secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE), à la demande d’un professeur de sciences naturelles, organisa une séance de sensibilisation pour l’ensemble des élèves de l’établissement. Des campagnes de sensibilisation ont été également menées dans d’autres établissements du pays.

Des résultats probants obtenus

Les initiatives d’information et de sensibilisation ont été soutenues par le projet de « promotion des initiatives pour l’abandon des MGF » de la GIZ au cours duquel la direction de l’éducation artistique, culturelle, environnementale et en matière de population et de citoyenneté a expérimenté, de 2000 à 2003, des modules d’enseignement dans 12 écoles de 6 régions du pays. A la suite de cette expérimentation, les ministères en charge de l’éducation ont signé une lettre conjointe invitant les directeurs régionaux en charge des enseignements à prendre toutes les dispositions pour rendre effectif l’enseignement des contenus des MGF dans les classes par les enseignants formés. De même, l’approche a été étendue en 2004 par le programme santé sexuelle dans les régions du Sud-Ouest et de l’Est dans 86 écoles primaires et établissements secondaires avec l’appui de Plan Burkina, et en 2010 par le programme d’appui au développement sanitaire de la Banque mondiale dans 69 écoles primaires au Nord et au Sahel. A ce jour, 1 386 enseignants du primaire et du secondaire ont été formés dans les régions de l’Est, du Sud-Ouest, du Nord et du Sahel ; 78 formateurs issus des 13 équipes régionales ont été formés de même que 50 formateurs d’écoles de formation professionnelle ; 18 formateurs des écoles nationales de gendarmerie et de police et 155 écoles intègrent les contenus MGF dans l’enseignement, a relevé Mariam Lamizana.

Des défis restent à relever

Malgré les acquis, des difficultés persistent pour la mise en œuvre effective des contenus des MGF. Il en est de même de l’insuffisance de mesures d’accompagnement pour la formation des enseignants qui ne favorisait pas le processus de généralisation effective de l’enseignement des contenus MGF. D’où l’engagement d’acteurs de la société civile, mobilisés au sein de la coalition nationale, de mener des actions énergiques à travers une campagne nationale de plaidoyer d’une durée de 15 mois pour relancer le processus afin que les contenus MGF soient pris en compte dans les programmes et curricula officiels d’enseignement. Les activités qui seront menées tout au long de cette campagne bénéficieront du soutien technique et financier de la GIZ. Elles se focaliseront sur des actions d’information et de formation des populations, de communication avec les acteurs-clés de l’enseignement, les élus locaux, les parlementaires, les partenaires techniques et financiers et tous les acteurs pour le processus de généralisation. Selon l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, l’expérience de l’insertion des contenus des MGF dans certaines disciplines d’enseignement a donné des résultats probants et la vulgarisation des programmes devrait permettre à la lutte de connaître des avancées plus importantes. A cet effet, a-t-elle ajouté, la campagne nationale permettra au gouvernement de prendre en compte des modules sur les MGF dans la relecture des programmes scolaires, d’introduire les contenus des MGF dans les curricula des écoles et des instituts de formation professionnelle des enseignants et encadreurs pédagogiques et de rendre disponibles les ressources pédagogiques, techniques et financières pour accompagner le processus de généralisation effective de l’enseignement des contenus des MGF dans l’éducation. La Première dame s’est dit disponible à accompagner les activités de la campagne nationale de plaidoyer.

Saïdou ZOROME

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