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La tuberculose dans les modules de formation : La maladie des toux absente dans les amphis

Walfadjri | Sénégal | 13/12/2006 | Lire l'article original

La toux n'est pas encore pris en compte dans la formation des agents de santé. Ce qui révèle être un handicap majeur dans le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Une maladie infectieuse guérissable qui tue plus qu'aucune autre maladie.La tuberculose n'est pas prise en compte dans les modules de formation au niveau de la Faculté de médecine et des autres instituts de formation.

Cette non prise en compte de la tuberculose dans les amphithéâtres constitue un point faible qui a été déploré, hier, lors de l'atelier de restitution des résultats de la Revue externe du programme national de lutte contre la tuberculose. ‘L'agent de santé sorti de la Faculté de médecine ou d'autres écoles de formation est obligé de subir des modules de recyclage portant sur la maladie de la tuberculose, car n'ayant pas été prise en compte dans les programmes de formation’, déplore le Docteur Henriette Cécile Diop, coordonnatrice du Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt).

A ce manquement relevé lors de la Revue externe s'ajoutent d'autres points faibles qui alourdissent les efforts consentis jusque dans la lutte contre la maladie des toux. Il s'agit notamment de l'insuffisance du budget alloué par l'Etat pour l'achat d'antituberculeux et de consommables de laboratoires. De plus en plus, on assiste à des cas de tuberculose avec des bactéries multirésistantes. Et il faudrait des médicaments de deuxième ligne pour les traiter. Ces médicaments ne sont pas encore disponibles dans notre pays, signale la coordonnatrice du Pnt. Le Dr. Henriette Cécile Diop n'a pas manqué de fustiger le manque de collaboration entre les programmes de lutte contre la tuberculose et celui contre le VIH. Car, explique-t-elle, la tuberculose est la première infection opportuniste au VIH/SIDA.

Cependant, des points forts sont à noter dans la lutte contre la tuberculose. Il s'agit de l'engagement des autorités à appuyer davantage les efforts consentis dans la lutte contre la tuberculose, notamment la gratuité du traitement. A cela s'ajoute la hausse du budget du programme qui est passé de 90 millions en 2004 à 200 millions de francs Cfa en 2006.

Dans le monde, la tuberculose est un sérieux problème de santé publique, avec deux milliards de personnes infectées, 8 à 10 millions de nouveaux cas et 3 millions de décès par an, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (Oms).
En Afrique, la maladie gagne du terrain et devient plus meurtrière, en tuant moins de 600 personnes par jour, avec 80 % des victimes qui sont âgés de 15 à 49 ans.

Au Sénégal, la tuberculose sévit à l'état endémique et constitue, aussi, la plus fréquente des affections opportunistes au cours de l'infection à VIH. En 2005, sur 10 120 cas de tuberculose toutes formes déclarées, 6 722 étaient des cas pulmonaires contagieuses. Ainsi, le Sénégal, qui fait de cette maladie une priorité de santé publique, a posé des actes forts pour matérialiser son engagement politique.

Cette rencontre de restitution des résultats de la Revue externe du programme national de lutte contre la tuberculose a été présidée par le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de la Prévention médicale, Farba Lamine Sall. Selon lui, il faut agir de toute urgence et intensifier nos efforts de lutte contre la maladie qui est guérissable et évitable. De son avis, la somme des souffrances et des pertes économiques causées par la tuberculose sont un affront à nos consciences.

Issa NANG

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