Un jury international a siégé pendant trois longues journées cette semaine pour statuer sur dix-neuf thèses de doctorat en médecine et vingt-quatre mémoires en licence en sciences biomédicales, santé publique et sciences infirmières.

Les sujets de recherche portent sur divers domaines de la médecine, répondant à la demande de santé des populations. Cette cérémonie renforce la visibilité de la fonction de recherche dévolue à la faculté des sciences de la santé de Brazzaville. Cette année, six thèses ont reçu la mention très honorable avec félicitations du jury. Fait inédit, quatre thèses ont reçu la mention très honorable avec félicitations du jury, proposition de prix de thèses et échanges interuniversitaires.

« Lorsqu’on m’a fait la proposition de coordonner les jurys de ces soutenances, je ne peux vous cacher avoir ressenti une appréhension, somme toute fondée. En effet, je craignais légitimement de ne pas être à la hauteur des enjeux. Mon pressentiment s’est trouvé aiguisé par le souvenir vivant de la qualité remarquable des prestations à cet office, chaque année, d’éminents maîtres de médecine, dont certains sont présents dans cette salle », a déclaré Léon Hervé Iloki.

Au cours de cette cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur, Georges Moyen, a émis le vœu que soit associée, en raison d’une nécessité, la coopération internationale pour le progrès de la science et le dialogue des cultures. « Nous savons maintenant que la faculté des sciences de la santé est indispensable à notre pays de par le foyer intellectuel qu’elle peut devenir, le rayonnement qu’elle peut apporter, le noyau dur d’une communauté médicale universitaire qu’elle peut constituer. Former nos propres cadres de la santé, porter un jugement sur leur aptitude à s’occuper du patient, apprécier la valeur scientifique de leurs travaux, voilà notre ambition. »

Pour mémoire, la première session de soutenances de thèses de doctorat en médecine de la faculté de sciences de la santé a eu lieu à Brazzaville il y a trente-deux ans, en novembre 1981. À l’époque, le jury international était déjà un aréopage constitué de maîtres de l’université Marien-Ngouabi et d’éminents professeurs venus d’Afrique et d’Europe.

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