Selon le coordonateur du programme, Patrice Ali Combary, l’élaboration du document se justifie par le fait que la stratégie ait été révisée à mi parcours en 2013. Il était par conséquent opportun, voire indispensable, a-t-il poursuivi, de réviser le plan de communication qui l’accompagne pour les deux prochaines années. « Cela est d’autant nécessaire que ceci va nous permettre d’aller à la recherche de ressources auprès du Fonds mondial qui est l’un de nos partenaires principaux et nous comptons en mobiliser pour couvrir aussi les années 2016 et 2017 », a confié M. Combary. Les membres du comité national de pilotage du PNLP et les professionnels de la communication ont ainsi passé en revue le document dans ses grandes lignes, intégré des amendements et fait des propositions en vue de sa validation prévue pour le mois de février 2014.

L’objectif à termes est de parvenir d’ici à fin 2015 à l’adoption de comportements favorables à l’éradication du fléau par 80% de la population. A ce sujet, le coordonnateur s’est réjoui du taux d’exécution du plan d’action de 2013 qui selon lui, se situe à 90%. Et de préciser que les activités réalisées au cours de l’année écoulée ont principalement porté sur des opérations de prises en charge parmi lesquelles celle de la dotation des ménages en moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. A l’entendre, le retard constaté dans la distribution de ceux-ci est surtout dû à des problèmes logistiques comme le transport et non au financement. Sinon, a-t-il expliqué, la commande a été effectuée depuis le mois de septembre 2012. « Mais compte tenu de cette difficulté, nous allons nous y prendre à temps la prochaine fois en commençant le travail à l’année n-1 c’est-à-dire en 2015 puisque la distribution se fait tous les trois ans », a-t-il souligné.

Voro KORAHIRE

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