retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Partenariat Strides - 4ème conférence de l'Académie Africaine de Neurologie - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Dr Franck Hardain Okemba-Okombi : « L’effort que nous pouvons faire par le biais des autorités du pays, est de rendre disponible le Genexpert »

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 25/03/2014 | Lire l'article original

Dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville, le pneumo-phtisiologue au CHU de Brazzaville et coordonnateur national du programme national de lutte contre la tuberculose, nous explique le mode de contamination de cette maladie. Il estime que l’acquisition dans tous les départements du Genexpert - appareil permettant de diagnostiquer rapidement la tuberculose - aidera à notifier quelques cas de multi résistants

Les Dépêches de Brazzaville : Le monde entier vient de célébrer le 24 mars, la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Pouvez-vous nous expliquer cette maladie ?

Dr Franck Hardain Okemba-Okombi : La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie appelée bacille de Koch. Elle est contagieuse, transmissible, curable et mortelle. La tuberculose se propage d’une personne à l’autre par voie aérienne. Lorsque les personnes atteintes de tuberculose pulmonaire toussent, éternuent ou crachent, elles projettent les germes de la tuberculose dans l’air. Il suffit d’en inhaler seulement quelques-uns pour être infecté. Depuis l’avènement du VIH/sida, la prévalence, l’incidence, la mortalité en rapport avec la tuberculose ne cessent d’augmenter. Le microbe atteint pratiquement tous les organes de l’organisme, mais l’organe qui a fait parler beaucoup de la tuberculose c’est la localisation pulmonaire.

Au niveau mondial, même si des progrès significatifs ont été enregistrés ces dernières années, la tuberculose reste néanmoins un problème majeur de santé publique. Ainsi, selon le rapport mondial sur la tuberculose, au Congo, le taux de prévalence de tous les cas estimés est de 530 cas pour cent mille habitants, le taux d’incidence est de 381 cas pour cent mille habitants et celui de la mortalité à 42,4 pour cent mille habitants. Le taux de détection de la tuberculose pour toutes les formes est à 68%, avec un succès thérapeutique de 80,39%. L’objectif fixé par l’OMS et l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires est que nous puissions atteindre un taux de détection de 70% et un taux de succès thérapeutique de 85%. Mais ce qui nous préoccupe encore c’est le pourcentage des perdus de vue, c'est-à-dire les malades qui débutent le traitement et qu’on n'a plus revus. Nous ignorons comment ils se sont comportés. En 2000, le taux des « perdus de vus » était de 35% et en 2013 il est de 12%. Selon les objectifs assignés, il devrait être de 5%.

LDB : La tuberculose est-elle liée au VIH/Sida ?

Dr F.H.O.O : La tuberculose n’est pas liée au VIH/sida. Elle est plutôt due au bacille de Koch. Le mode de contamination principal est la voie aérienne. Quand une personne est infectée par le VIH, le comportement du virus dans l’organisme fait que le virus détruit les cellules de l’immunité. Ce sont des cellules qui nous défendent contre toute agression et nous protègent en temps normal. Mais lorsque l’organisme est en contact avec le virus, ce dernier détruit les cellules, et l’organisme est exposé à faire n’importe quelle maladie. Ce n’est pas le VIH qui donne la tuberculose mais il est plutôt un facteur majeur qui influence la mortalité en rapport avec la tuberculose.

LDB : Quelles sont les précautions que les médecins et les infirmiers prennent pour éviter d’être contaminés ?

Dr F.H.O.O : Aux malades, nous recommandons le port des masques pour se protéger lorsqu’ils toussent. Nous leur conseillons aussi de cracher dans un pot et de renverser les crachats dans un trou. Pour le personnel de santé, nous recommandons des mesures de protection. Ce n’est pas au premier contact que l’on peut attraper la maladie. Mais la contamination se fait de manière permanente avec un sujet malade. Nous recommandons aux malades d’avoir leurs propres ustensiles de cuisine.

S’agissant de la contamination avec un garde malade, on a notifié un seul cas qui remonte aux années 2004-2005. C’était une proche parente du malade admis à l’hôpital. Elle était en contact avec un malade fortement papillifère et a fini par développer la maladie. La maladie ne s’acquiert pas lors d’un seul contact.

Au Congo, les efforts fournis pour la lutte contre cette maladie donnent satisfaction. Mais depuis fin 2013, on a acquis par le biais de l’OMS un outil de diagnostic rapide, appelé Genexpert, pour détecter la forme multi résistante. L’effort que nous pouvons faire par le biais des autorités du pays, est de rendre cet outil disponible dans les centres de santé.

Propos recueillis par Yvette Reine Nzaba

Lire l'article original

Tous les articles

Partenariat Strides - 4ème conférence de l'Académie Africaine de Neurologie - Plus d'informations

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_dafra
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_strides
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !