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Revue de presse de santé tropicale

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Cours inaugural à L’UCAD : Le Pr Mboup plaide pour la mise en place de centres d’excellence

Le soleil | Sénégal | 19/12/2006 | Lire l'article original

La tradition a été respectée vendredi dernier à l’Université Cheikh Anta Diop avec la cérémonie de la leçon inaugurale prononcée cette année par le Pr Souleymane Mboup sur l’application de connaissances scientifiques et évidences pour limiter la progression du VIH-SIDA au Sénégal. C’était sous la présidence du directeur de l’Enseignement supérieur Momar Marème Dieng, qui avait à ses côtés le Recteur de l’Ucad Abdoul Salam Sall, du Doyen de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie, Doudou Thiam, en présence du corps professoral et de plusieurs invités.

Après le président Abdoulaye Wade, le Pr Boubacar Barry de la Faculté des Lettres et le président Kéba Mbaye, le Pr Souleymane Mboup aura été cette année l’illustre personne choisie par la communauté universitaire de l’Ucad pour donner la leçon inaugurale. Le thème de cette année académique 2006-2007 est axé sur « L’application de connaissances scientifiques et évidences pour limiter la progression du VIH-SIDA au Sénégal ».

La leçon inaugurale est une tradition établie au Sénégal par le président Léopold Sédar Senghor en 1965, à l’occasion de l’ouverture de l’année académique à l’université de Dakar. Elle a été délaissée depuis un certain temps. Avec l’avènement de Abdoulaye Wade, à la magistrature suprême, la leçon inaugurale comme événement marquant de l’année académique à l’université de Dakar est depuis trois ans fêtée.

Le Recteur Abdou Salam Kane, lors de son allocution, a souligné que le Pr Souleymane Mboup constituait une référence et une fierté pour l’Université Cheikh Anta Diop, c’est pourquoi le choix a été porté sur lui pour prononcer la leçon inaugurale.
« La recherche fonde et nourrit l’Enseignement supérieur », dira-t-il, avant de noter qu’au-delà de la personne du Pr Souleymane Mboup, la communauté universitaire a voulu honorer la Faculté de Médecine qui renforce chaque année son rayonnement et qui est aussi une pionnière dans toutes les dynamiques de l’Ucad. Il en a profité pour féliciter la Faculté de Médecine pour ses 15 nouveaux professeurs agrégés.

Il a aussi dans son allocution donné plusieurs informations sur la vie universitaire et les perspectives sur les futures orientations. Que ce soient les formations diplômantes, le respect de l’éthique des enseignants du Supérieur au niveau interne comme à l’externe, le climat de violence à l’Ucad, l’année électorale et son impact sur les cours à l’Ucad, pour ne citer que ces aspects, le Recteur Abdoul Salam Sall aura été on ne peut plus clair sur l’avenir de l’Enseignement supérieur au Sénégal.

Contribution de la recherche

Le Professeur Souleymane Mboup a d’emblée dans sa leçon inaugurale donné l’objectif de son cours. Il s’agit pour lui de montrer l’importance de la contribution de la recherche au succès du programme du Sénégal sur la lutte contre le SIDA et de montrer que cela pourrait être un modèle pour les autres luttes contre certaines maladies endémiques comme la tuberculose et le paludisme.

Avec la découverte du VIH 2 au Sénégal, le Pr Mboup a cité des évènements majeurs dans le cadre de la recherche. D’abord la signature de la convention inter-universitaire en 1985 entre les universités de Dakar, Tours, Limoges et Havard. Cela a conduit selon lui à une collaboration d’emblée sur des actes de prévention. Les premières activités de prévention ont d’ailleurs démarré selon lui à l’Ucad en 1986.

Parallèlement, la recherche, l’engagement mutuel, la composante formation, le transfert technique, le renforcement des capacités et des décisions qui ont fait de cette pandémie une priorité nationale, qui implique la prise des actions de santé publique, ont accompagné la signature de la convention inter-universitaire.

Ainsi, notera-t-il, des recherches ont été menées pour comprendre la distribution géographique et l’histoire naturelle de ce virus. Une cohorte clinique a été établie de 1985 à 2003 ; les différents taux de transmission du VIH 1 et du VIH 2 ; la transmission de la mère à enfant ; la prévalence ; le taux d’incidence du SIDA pour ces deux virus ; le pourcentage de survie pour ces deux virus ; la charge virale de ces deux virus (...) ; et l’étude des sujets doublement infectés ont aussi été l’objet de recherches.

Les résultats de ces recherches ont montré une plus faible transmission de la mère à l’enfant pour le VIH 2 ; de même qu’une plus faible transmission sexuelle pour le VIH 2. Pour ce dernier, le VIH 2 est le virus le plus ancien et pour les sujets atteints de ce virus, le temps de progression vers la maladie est plus long. Cela pour dire que la charge virale du VIH 1 est supérieure à celle du VIH 2.

Evidences de la recherche sur le SIDA

Le Pr Souleymane Mboup dans son cours a évoqué les évidences de la recherche. Dans ce chapitre, il a passé en revue de nombreux résultats de la recherche, grâce au réseau africain de la recherche qui regroupait 22 pays africains. Il a été facile pour les chercheurs de répertorier les types de combinaisons et l’existence de virus de plus en plus complexes ; les implications diverses qui posent des problèmes pour l’avancée de la recherche pour la production d’un vaccin.

« Il existe un problème de diagnostic à ce niveau, qui est résolu aujourd’hui », note-t-il, optimiste sur les avancées de la recherche pour la production d’un vaccin.
Les implications de la recherche en santé publique à travers la surveillance, notamment la surveillance sentinelle et l’Eds (Enquête démographique de Santé) qui ont donné au Sénégal un taux de prévalence en 2006 de 0,7 % pour l’Eds et un taux de prévalence de 1,4 % au niveau de la surveillance sentinelle.

Des résultats qui ont permis, selon le Pr Mboup, de dire qu’au Sénégal, la prévalence VIH restait faible et stable dans les sites sentinelles et que le Sénégal était un pays à épidémie concentrée. Les Arv et les diverses initiatives prises dans le cadre de l’accès universel ont conduit, selon le Pr Mboup, à faire bénéficier actuellement les Arv à un million de patients.

Modèles de lutte contre les autres pandémies

Le succès des recherches entreprises dans le cadre de lutte contre le SIDA ont poussé le Pr Souleymane Mboup à poser le modèle des stratégies opérées dans la lutte contre d’autres pandémies comme la tuberculose et le paludisme. Les recherches sont en cours et devraient aider dans la maîtrise des résistances aux médicaments et dans une meilleure connaissance des souches résistantes aux antibiotiques.

« La recherche doit précéder et accompagner nos actions à travers une formation », lancera-t-il pour conclure. « Nous devons également disposer de centres d’excellence », avance-t-il. Le développement des Ntic va permettre, selon le Pr Mboup de développer la recherche. Si pour le VIH, la prévention à travers l’abstinence, la fidélité et l’utilisation de condoms sont l’unique règle à suivre, il reste selon le Pr Mboup que l’espoir est permis de voir d’ici quelques années la production d’un vaccin grâce à la recherche.

BABACAR BACHIR SANÉ

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