← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 15/12/2006 | Lire l'article original
Vous veniez de procéder à la restitution des résultats de la revue externe du Programme national de lutte contre la tuberculose. Quel est l’intérêt de cette revue ?
Cette revue externe qui est la deuxième du genre, la première ayant été faite en 2001 nous permet de nous arrêter et d’évaluer tous les efforts qu’on eu à faire aussi bien au niveau opérationnel qu’au niveau central pour la bonne marche du programme et dans l’atteinte des objectifs que nous sommes fixés.
Donc, c’est une revue quinquennale, pour évaluer le niveau des indicateurs en matière de lutte contre la tuberculose à savoir le taux de dépistage, le taux de guérison des patients qui sont mis en traitement et la bonne marche des services de prise en charge de la tuberculose.
Qu’attentez-vous de cet atelier ?
Depuis 2001 le niveau des indicateurs a relativement augmenté ce qui nous rapproche des objectifs nationaux. Par exemple, en termes de guérison, nous sommes à 76 % alors que l’objectif fixé est à 85 %. Il faut signaler qu’en 2000 on était à 50 %. À cela s’ajoute l’engagement de l’Etat sénégalais qui depuis trois ans achète des médicaments antituberculeux qu’il distribue gratuitement à tous les patients sur toute l’étendue du territoire. L’investissement est passé de 90 millions à 200 millions francs Cfa. Il y aussi l’augmentation du nombre de centres de dépistage et de traitement dans le tout le pays.
Comme points faibles nous avons une insuffisance de la collaboration entre le Programme de lutte contre la tuberculose et celui du SIDA. Puisqu’on sait que la tuberculose constitue une des premières infections opportunistes chez les patients vivant avec le VIH. Il y a également un manque de collaboration avec les écoles de formation, l’intégration de la prise en charge de la tuberculose dans les curriculums de formation au niveau des écoles des infirmiers et à l’université. Cette situation cause un problème de la mise en œuvre car le technicien qui sort est obligé d’être recyclé pour pouvoir appliquer les protocoles de prise en charge, et tant d’autres points.
Qu’est-ce qui sera proposé pour trouver des solutions à ces manquements ?
Au sortir de cet atelier, nous allons proposer des recommandations qui seront intégrées dans le plan de mise en œuvre du programme. Ces recommandations seront exécutées aussi bien au niveau central, qu’au niveau opérationnel, c’est-à-dire à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Propos recueillis PAR E Kaly
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux