Longtemps silencieuse, l'hypertension artérielle peut entraîner des complications très graves : infarctus, attaques cérébrales... Il y a hypertension artérielle lorsque la force de la circulation du sang contre les parois des vaisseaux sanguins est trop élevée. L'hypertension artérielle peut endommager des organes vitaux comme le cœur, le cerveau ou les reins. Elle occasionne également des troubles du rythme cardiaque, une cécité et même une insuffisance rénale.

Au CHU de Brazzaville, 70% de décès sont causés par l'hypertension artérielle

En 2013, quelque 70% des décès enregistrés au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU), l'un des hôpitaux de référence au Congo, étaient liés à l'hypertension.

L'urgence sanitaire impose donc de sensibiliser les populations sur les risques de cette maladie, ses manifestations et ses conséquences, de les informer également sur les moyens de l'éviter, encourager les adultes à vérifier leur tension en vue de faciliter leur prise en charge sanitaire et psycho-sociale.

Les données officielles indiquent qu'en 2012, il y a eu au Congo 90% de cas d'accidents cardiovasculaires, et, selon les études menées par le ministère de la Santé, près de 50% de la population adulte souffre d'hypertension artérielle.

Un plan stratégique de lutte contre l'hypertension artérielle a été mis en place depuis 2011-2012 par les autorités sanitaires congolaises afin de freiner son évolution.

L'hypertension artérielle (HTA) est une pathologie cardiovasculaire définie par une pression artérielle trop élevée. Souvent multifactorielle, la HTA peut être aiguë ou chronique, avec ou sans signes de gravité. On parle communément d'hypertension artérielle pour une pression artérielle systolique supérieure à 140 mmHg et une pression artérielle diastolique supérieure à 90 mmHg.

Par Fortuné Ibara

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