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EBOLA en Guinée : l'épidémie s’attarde

Guinée Conakry Info | Guinée | 26/05/2014 | Lire l'article original

L’épidémie d’Ebola était donnée pour vaincue. Vu que depuis un certain temps, aucun nouveau cas n’avait été signalé, les autorités sanitaires s’apprêtaient à déclarer la victoire officielle. La date du 15 juin aurait même été envisagée. Mais profitant de l’espèce de relâche intervenue dans la chaine de la surveillance, l’épidémie refait surface avec une fulgurance qui ne manque pas d’inquiéter. Télimélé et Macenta sont les nouvelles zones de la crise. Au total, une dizaine de victimes sont déjà enregistrées et de nombreux patients attendent de connaître leur sort.

A l’évidence, les autorités ont péché par une sorte de triomphalisme prématuré. Interprétant la non manifestation de nouveaux cas de ces dernières semaines comme indicateur de la victoire sur le mal, elles ont baissé la garde. Progressivement, certaines structures sanitaires ont repris leur autonomie. C’est ainsi qu’un jeune commerçant ambulant de la Cimenterie, développant la maladie, a néanmoins réussi à passer au travers des filets. De retour à son domicile, il rend l’âme. Mais avant, il avait eu le temps de passer la maladie à une nièce qui, ne se doutant pas de ce dont souffrait son oncle, était aimablement venue lui rendre visite.

Depuis, la spirale a pris et a vite rejoint la préfecture de Télimélé où trois personnes sont décédées, avant que les autorités n’aient des soupçons. Et c’est après que trois autres soient tombées malades que les prélèvements sont effectués pour les analyses. Du coup, c’est après quatre victimes que la cause est formellement identifiée comme Ebola. C’est dire qu’il y a eu une négligence évidente.

Et comme ce fut le cas lors de la toute première mise en évidence de la maladie en mars dernier, la première réaction a été une grande panique. Aux abois, les autorités préfectorales ordonnent illico la fermeture immédiate de tous les sites de regroupement humain dont les marchés hebdomadaires. Heureusement que, comprenant l’effet contreproductif de la mesure, Conakry demande qu’elle soit aussitôt rapportée. Depuis, avec notamment l’intervention des agents de MSF dont le chef de l’Etat disait récemment qu’ils « ne nous ont pas aidés », la gestion est un peu plus sereine. La surveillance des personnes-contacts est plus rigoureuse. Et on espère que le mal sera très vite circonscris.

Au même moment, on apprend qu’à Macenta aussi, Ebola resurgit. Le bilan est plus dramatique dans la mesure où sur 10 cas confirmés, 6 victimes sont déjà enregistrées. Cependant, en raison certainement de l’éloignement relatif, on ne dispose pas de tous les détails au sujet de la résurgence de la maladie à Macenta. Des témoignages évoqués sur les ondes de la RTG se bornent à situer l’origine des derniers cas à Guéckédou.

Au-delà malheur qui les frappe toutes les deux, Télimélé et Macenta ont en commun l’incrédulité des populations. En effet, dans les deux cas, elles ne croient pas toujours aux informations diffusées sur Ebola. Beaucoup d’entre elles contestent carrément son existence, tandis que d’autres accusent les membres de certaines ONG d’en être la cause. Il en résulte que la campagne de sensibilisation et d’éducation doit être davantage renforcée. Ce doit être un maillon important de la chaine de riposte.

Momo Soumah

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