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Congo-Brazzaville : la négligence condamnable de certains hôpitaux

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 30/06/2014 | Lire l'article original

Qu'on le veuille ou non, la vocation première du personnel hospitalier est d'agir au plus vite et au mieux pour sauver des vies. Alors d'où vient cette négligence que l'on observe ici et là dans certaines structures hospitalières, notamment les centres de santé intégrés, les hôpitaux de base et même dans certains services de notre grande alma mater hospitalière ? En réalité, lorsqu'on va à l'hôpital c'est pour être vite reçu et non pour rester assis à attendre, hébétés et sans espoir.

Le patient qui va à l'hôpital est affaibli par la maladie... Doit-il attendre une heure, deux heures, voire trois pour être reçu, un exercice difficile pouvant aggraver la pathologie dont il souffre ? Disons-le sans complaisance aucune, de vrais comportements de négligence s'observent dans certains services de nos nombreux hôpitaux. Ou c'est l'animateur principal du service qui arrive en retard et les autres ne peuvent rien sans lui, ou il est présent mais s'occupe d'autre chose. Or chaque patient qui arrive présente une gravité spécifique, dont certaines demandent le regard urgent du médecin. De plus, les personnels médicaux prennent parfois trop de temps avec un malade à pathologie de moindre gravité pour parler de choses qui n'ont rien à voir avec la consultation proprement dite, qui n'a duré qu'un bref instant.

Pourtant de nombreuses structures hospitalières suscitent de l'admiration, au moins passagèrement, lorsqu'elles reçoivent la visite guidée des tutelles. Tous les services sont bien vivants, avec un personnel bien aligné saluant tour à tour le ministre qui est arrivé. Et lorsque ce dernier tourne le dos, de nombreux services se vident partiellement ou en totalité avant même que la fin du travail ne sonne. Comparaison n'est pas raison, on le sait bien, cette négligence est moins observée au niveau des structures hospitalières privées, tout simplement parce que les gestionnaires veillent.

Chose bizarre, en cas d'urgence, c'est parfois l'animateur principal du service que l'on cherche à joindre au téléphone en essayant tous les réseaux téléphoniques, et avec les perturbations des lignes ce sont des appels qui peuvent se multiplier sans fin. Et cela se passe le plus souvent pendant les nuits de permanence, où l'on peut parler de « présence absente », quand l'animateur du service fait semblant d'être là, alors qu'il s'est éclipsé furtivement pour se trouver... nulle part.

« Pourquoi êtes-vous si nombreux devant ce service ? », demandait un infirmier d'un autre service à une malade dans une structure hospitalière dont nous tairons le nom. Réponse de la patiente : « Le docteur est sorti sans rien dire aux malades, il n'est pas revenu ! » Et ce honteux spectacle devrait normalement interpeller les gestionnaires administratifs desdites structures hospitalières. Il y a à peine un an, dans un pays africain que nous ne citerons pas, le directeur et le surveillant général ont été limogés en raison de ces comportements négligents.

Bien que les horaires soient établis par eux-mêmes, les hommes en blouse blanche sont les premiers à être surpris par le nombre de gens qui s'agglutinent devant leurs services. « Passe demain ! Passe après-demain ! » sont les fameuses phrases de ces agents furtifs et instables, car demain ou après-demain on ne les verra pas plus sur leur lieu de travail. Et c'est le patient qui fait des allers-retours sans fin. Si par hasard on faisait un micro-trottoir devant les entrées des structures hospitalières pour interroger les malades qui en sortent de 12 heures à 14 heures, voici l'une des réponses que l'on recevrait : « Nous sommes là depuis 8 heures, et ce n'est qu'à 11 heures que nous avons été reçus », s'est plaint un parent d'un malade la semaine passée.

Une chose est vraie, disons-le sans complaisance pour que cela change positivement pour le bien de tous : depuis que la césarienne est devenue gratuite, une nette négligence semble voir jour. Où est passé le serment d'Hippocrate ? Qui aime bien châtie bien, dit-on ! Que les gestionnaires des structures hospitalières redoublent de vigilance, car le comportement négligent dans les hôpitaux est une attitude à condamner par tous pour le bien de tous.

AUTHOR : Faustin Akono

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