Cet atelier qui durera trois jours vise à créer les conditions pour le développement d'une production locale, véritable plateforme qui réunirait les producteurs de matières végétales, les industries locales, les chercheurs ainsi que les praticiens de diverses médecines.

«Je lance un appel aux autres ONG et associations, aux partenaires du secteur privé à s'investir dans la promotion de la médecine traditionnelle, cette médecine qui nous accompagne tout au long de notre vie et dont chacun, d'une manière ou d'autre a eu recours », a déclaré la Représentante de l'OMS au Congo, Dr Fatoumata Nafo-Traoré lors de la cérémonie d'ouverture.

Au cours de l'année qui s'achève, le Congo s'est doté d'outils nécessaires à l'institutionnalisation de la médecine traditionnelle.

En avril dernier, la politique nationale de médecine traditionnelle a été finalisée et le code de déontologie et le cadre d’exercices adoptés.

Ces outils vont permettre de réglementer ce secteur et de garantir la qualité du tradipraticien.

«Mais cela n'est pas suffisant. Il va falloir doter les praticiens de cette médecine de capacités supplémentaires afin d'améliorer la qualité des recettes traditionnelles qui vont concourir à la prise en charge de maladies prioritaires », a ajouté Mme Nafo-Traoré.

On rappelle que cet atelier de formation se déroule au moment où le Centre national de la médecine traditionnelle est entrain d'être remis à niveau par la réhabilitation de ses infrastructures, l'acquisition d'équipements pour la conservation et la transformation des recettes traditionnelles mais aussi la réhabilitation de son jardin botanique.

GN/JJS/06

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