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Revue de presse de santé tropicale

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Paralysie des hopitaux publics : la grève sans service minimum diversement suivie

Fraternitébj | Bénin | 15/10/2014 | Lire l'article original

Le Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) n’a pas connu la grande affluence habituelle hier. Et pour cause, la grève sans service minimum déclenchée par l’intersyndicale des ressources humaines en santé fait peur aux patients. Pourtant, cette grève annoncée n’a pas été observée à l’unanimité.

Il n’y a pas eu d’affluence au CNHU hier à cause de la grève

Pas de grandes affluences hier au Centre national hospitalier universitaire (Cnhu). Comme l’avait annoncé l’inter syndicat des ressources humaines en santé, les hôpitaux publics à l’instar du Centre national hospitalier universitaire de Cotonou, ont été paralysés pour marquer le démarrage de la grève. Mais le mot d’ordre de cette grève n’a pas été unanime. Pour preuve, les services tel que la stomatologie, la chirurgie hospitalisation, la chirurgie pédiatrie et les urgences sont fonctionnels. Aux urgences, l’ambiance est la même. « Comme vous le voyez, tout le monde travaille ici. Le personnel et moi, travaillons d’arrache-pied pour mieux nous occuper des patients », a déclaré Trokoumé Gabriel, surveillent du service des urgences. Interrogé, Ahomlanto Estelle, une patiente admise aux urgences le lundi 13 octobre 2014 a confié que les médecins se sont bien occupés d’elle. Si les patients sont pris en charge aux services des urgences, ceux de la traumatologie n’ont pas eu cette chance. Dame Gankpa Jéronie qui devrait faire sa radiographie hier, quand elle s’y était rendue, les agents présents à leur poste ont refusé de la recevoir pour cause de grève. Au niveau de la médecine interne, une patiente de la cinquantaine d’âges a confié qu’elle n’a pas été soignée à la rhumatologie comme la mère de Limata Toukourou qui n’a pas été non plus prise en charge au service de la cardiologie.

Ainsi, cette grève annoncée sans service minimum n’a pas été suivie dans tous les services à la grande satisfaction de certains patients qui ont bénéficié des soins.

Alain OKOTCHE & Christelle KINNOUEZAN

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