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Sud Quotidien | Sénégal | 27/12/2006 | Lire l'article original
Se réjouissant du bilan général des activités, ils ont saisi l’opportunité pour tirer la sonnette d’alarme sur la propagation de l’épidémie et sur les nouvelles infections enregistrées dans certaines régions du pays. D’autant qu’en Afrique, comme l’a révélé le Dr Khoudia Sow qui s’exprimait au nom de l’Oms, la moyenne d’accès des malades aux Arv se situe autour de 25%. Un taux largement inférieur aux performances d’accès de 48% enregistrées par le Sénégal, pays dans lequel la disponibilité des Arv et assurée dans 36 districts sur les 56 que compte le système de santé publique.
Sur la base de ces résultats, la représentante de l’Oms a réaffirmé que l’Organisation mondiale garde un regard positif sur l’accessibilité du traitement au Sénégal. Cependant, il reste d’autres défis à relever tels le renforcement de l’accès aux soins au niveau de l’ensemble des districts sanitaires et la généralisation de l’accès aux Arv pour tout le système sanitaire. Et le Dr Sow de révéler que l’Oms avait lancé tout au début un processus d’accès universel aux soins d’ici 2010. Accordant un plus grand rôle au secteur de la santé dans l’utilisation des tests du VIH, ce programme a permis de faciliter les tests systématiques, anonymes et volontaires de dépistage et une prise en charge précoce de la maladie.
Dans la même veine, l’implication de la communauté et la décentralisation des soins, comme la plus grande implication du secteur privé ont été sollicitées pour un meilleur relais et une meilleure transmission des différents messages émis lors de la table ronde organisée sur le Sida. De même, l’implication des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) a été au cœur des débats. Pour Ismaial Goudiaby, coordonnateur des personnes vivant avec le VIH au Sénégal, l’implication de son organisation dans la mise en œuvre du programme élaboré par la division Sida a permis de contribuer à la bonne gestion des anti rétroviraux à travers tout le Sénégal.
De son côté, le médecin Colonel Mbaye Khary Dieng, après avoir salué l’implication de l’armée dans la lutte contre le sida, a mis en garde nos militaires en mission sur plusieurs fronts étrangers contre les infections dues au sida. C’est dans ce sens qu’un programme conjoint Division Sida/Département de la défense et des activités de communication interpersonnelle a été mené pour sensibiliser les 2/3 de la population militaire.
Toute chose ayant permis que plus de la moitié des militaires acceptent de se faire dépister. Parallèlement, un programme approprié sera bientôt élaboré pour les élèves du Prytanée militaire de Saint-Louis alors que des relais ont été formés pour les contingents sur les théâtres extérieurs d’opération. Auparavant, le Dr Abdoulaye Sidibé Wade, directeur de la Division Sida, est revenu largement sur l’apparition de l’épidémie au Sénégal en 1986, les stratégies de lutte, la sécurité des banques de sang, des déchets biomédicaux, la régularité du bulletin épidémiologique et les autres actions phares menées par le ministère de la Santé et de la Prévention pour maintenir la prévalence à 0,7% au Sénégal.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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