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Revue de presse de santé tropicale

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Congo-Brazzaville : le Congo s'inspire de l'expérience de la Côte d'Ivoire dans les soins d'urgence

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 01/12/2014 | Lire l'article original

Le ministère de la Santé et de la Population a organisé du 27 au 29 novembre en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Congo, un atelier sur la prise en charge des urgences cardiovasculaires. Animé par le Pr David Mignosin du CHU de Bouaké à la tête d'une délégation, cette formation a regroupé des professionnels de santé venus des différents départements du pays. En effet, les participants ont été sensibilisés, entre autres, à la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux par l'unité néo- vasculaire ou la fièvre, l'hyper-glycémie et l'hypertension. Ils ont aussi suivis des exposés sur la kinésithérapie et la bonne hygiène de vie liée à l'alimentation et au sport. Les différentes techniques d'urgence, le massage cardiaque et la prise en charge des traumatismes en pré-hospitalier ont été également enseignés aux participants. Une visite guidée de l'unité néo vasculaire, des salles de réveil au niveau du service de réanimation polyvalente et du service des urgences du CHU de Brazzaville a été aussi organisée.

Faisant la synthèse des travaux, le Pr David Mignosin a rappelé que les forces et faiblesses constatées dans le système sanitaire congolais étaient des situations fréquentes dans la région. « Nous sommes surs que nous n'avons pas fini, nous n'avons peut-être fait que le 1/5 de toutes les urgences, mais ce qui compte actuellement, il va falloir que chacun de nous sache faire ces gestes, il ne faut pas qu'on attende nécessairement un service flambant neuf pour se mettre au travail. Le minimum que nous avons doit nous permettre d'avancer et de sauver des vies humaines», a-t-il lancé aux participants.

Selon lui, le but de cette formation est de faire des participants des formateurs. C'est ainsi qu'il les a invités à transmettre le savoir reçu à ceux qui sont autour de leurs centres respectifs. Le principal formateur espère que cet atelier permettra aux participants de se retrouver très rapidement dans le travail qu'ils sont appelés à réaliser grâce au concours des guides intitulés « Pratiques des urgences en Afrique et dans les Iles de l'Océan indien » qui leur ont été remis.

Quelques recommandations

Après l'analyse des sujets et les débats, les participants ont recommandé la mise en place d'un service d'aide médicale urgente (Samu) au Congo ; la poursuite et l'élargissement des sessions de formation et l'élaboration des normes de procédures sur les gestes des urgences qui sauvent. Ils ont enfin demandé l'équipement progressif des services des urgences dans les hôpitaux ; la création d'un site des méthodes et des réseaux de gestion des urgences ; la construction d'un service d'urgence adapté aux normes ainsi que la mise en place d'un grand centre des brûlés à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Des insuffisances profondes au niveau de la gestion des urgences au Congo

Présidant les travaux, le directeur général des hôpitaux et de l'organisation des soins, le Pr Alexis Elira Dokekias, a rappelé l'importance de cet atelier, le premier du genre. Au regard des différentes thématiques abordées, a-t-il indiqué, le chemin à parcourir reste encore long pour le Congo. D'après lui, les deux thèmes choisis portant sur les maladies cardiovasculaires et la situation des traumatologies reflètent bien le contexte épidémiologique actuel. « Nous avons au terme des échanges et des débats, constaté des insuffisances profondes au niveau de la gestion des urgences et à tous les niveaux. Elles portent sur la qualité et la quantité des ressources humaines, les locaux inadaptés, la communication et la sensibilisation. Les maladies cardiovasculaires sont croissantes dans notre pays y compris les traumatismes. Donc notre intelligence et notre disponibilité sont sollicitées pour que nous puissions répondre de façon ponctuelle et efficace à la demande des patients », a invité Alexis Elira Dokekias.

S'agissant des ressources humaines, il a déploré l'insuffisance des médecins réanimateurs, le manque d'urgentistes formés dans le pays. C'est ainsi que le ministère entend encourager les carrières de formation dans les soins d'urgence au niveau de la faculté des sciences de la santé. Il envisage aussi d'organiser des formations à l'extérieur ou sur le terrain à travers des ateliers de recyclage concis qui seront proches de la pratique pour permettre aux gens de se mouvoir selon leurs conditions. « Nous ne pouvons pas accepter que dans un hôpital de référence quelqu'un décède au 4e étage tout simplement parce qu'on n'a pas pu intervenir en urgence pour essayer d'assumer quelques gestes qui sauvent. Nous devons faire davantage d'efforts pour que nous n'abandonnions pas trop tôt les patients qui arrivent en détresse, et que nous soyons disponibles également pour les prendre en charge afin d'assurer une survie à ces personnes en situation de danger », a conclu le directeur général des hôpitaux.

Parfait Wilfried Douniama

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