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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 30/12/2006 | Lire l'article original
SIDA, cheval de troie
Tout au long de l’année qui s’achève, le gouvernement
congolais, à travers le ministère de la Santé, les programmes
nationaux, multisectoriels de lutte contre le SIDA et les ONG évoluant
dans ce domaine n’a cessé de multiplier des campagnes de sensibilisation
pour attirer l’attention de la population sur le danger qui la guette
et lui demande de prendre certaines précautions.
Malgré cela, le taux de prévalence n’a même pas baissé.
Que des dépenses les entreprises tant publiques que privées ne
cessent-elles d’engager pour épargner leurs agents de ce fléau
qui continue à ronger la société ? Les résultats
attendus n’ont toujours pas été satisfaisants.
Que dire alors des antirétroviraux ? Un ouf de soulagement avait été
lancé en apprenant que ce médicament pouvait permettre aux séropositifs
de survivre pendant plusieurs années.
Les malades concernés accouraient vers les centres où ils pouvaient
s’en approvisionner. Malheureusement, ils étaient confrontés
aux prix qu’on le leur offrait. L’accès à ce produit
étant difficile, ils ne pouvaient que mourir. Jusqu’aujourd’hui,
cette situation demeure déplorable.
Outre les campagnes de sensibilisation que l’on mène dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, plus d’un observateur estiment que l’Etat congolais devrait faciliter l’accès des démunis aux antirétroviraux. De cette manière, il contribuerait efficacement à la réduction du taux de prévalence.
Loi contre les violences sexuelles
L’année 2006 a été également marquée
par l’adoption, par le Parlement de transition, de la loi contre les violences
sexuelles. En effet, comme pour le SIDA, cette pratique honteuse et préjudiciable,
a été régulièrement au centre des campagnes d’éducation
et de sensibilisation menées par certaines structures du gouvernement
et des ONG évoluant dans ce domaine. A cette occasion, on ne cessait
de déplorer les actes de violences sexuelles dont sont souvent victimes
les jeunes filles et les femmes congolaises.
Face à cette situation, le Parlement de transition avait adopté
la loi contre les violences sexuelles. Mais, l’entérinement par
décret présidentiel se fait toujours attendre. Entre-temps, les
cas de violation se multiplient. Notre souhait est de voir la présidence
de la République accélérer le processus à son niveau
pour que ce texte de loi soit d’application stricte et rigoureuse.
Grippe aviaire, un mal qui répand la terreur
Au cours de l’année 2006, le monde a été également
secoué par la grippe aviaire qui venait de faire son apparition dans
le continent asiatique. Cette épidémie provenant de la volaille
s’est répandue comme une traînée de poudre à
telle enseigne qu’au jour d’aujourd’hui, on dénombre
de nombreux morts.
Parmi les pays où on a détecté la maladie, il y a notamment
la Corée du Sud, le Vietnam, le Japon, la Thaïlande, l’Indonésie,
Cambodge, l’Egypte, le Nigeria, le Cameroun.
Des cas suspects ont été signalés en République
démocratique du Congo. Une situation qui a semé la panique parmi
de la population qui ne voulait plus consommer tous les produits dérivés
du poulet. C’est après examen d’un échantillon en
Afrique du Sud qui a confirmé l’absence du virus que les cœurs
se sont apaisés.
A titre préventif, chaque pays prenait des dispositions, notamment la
mise en quarantaine des passagers en provenance des pays asiatiques.
Ayant appris que la grippe aviaire avait atteint certains pays d’Afrique,
la République démocratique du Congo s’était empressée
de prendre certaines dispositions en organisant des campagnes d’éducation.
En cas d’une mort constatée dans la volaille, d’informer
le centre de santé le plus proche et de ne pas toucher à un oiseau
décédé.
La population congolaise en général et kinoise en particulier est allée plus loin en refusant de manger les œufs bouillis vendus dans la rue, voire même dans les boutiques d’alimentation. Cette consigne observée scrupuleusement a beaucoup contribué à la réussite des dispositions préventives prises par l’Etat congolais.
Ce qui fait que jusqu’à ce jour aucun cas de grippe aviaire n’avait été signalé en République démocratique du Congo.
VERON-CLEMENT KONGO ET ESPERANCE TSHIBWABWA
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