La formation appuyée par la Communauté de Développement de l'Afrique australe (Sadc) a porté sur la nutrition et la sécurité alimentaire pendant l'évaluation de la vulnérabilité. À cette formation, la RDC a été représentée notamment par Caritas Congo ASBL en sa qualité de membre de la société civile, des représentants du Programme national de nutrition du ministère de la Santé publique ainsi que des représentants des Affaires sociales, Solidarité nationale et Action humanitaire.

Cette session a visé le renforcement des compétences et des connaissances des membres des Comités Nationaux d'Evaluation de la Vulnérabilité(NVAC) sur l'évaluation nutritionnelle et la surveillance pour la sécurité alimentaire pendant l'évaluation de vulnérabilité.

L'atelier a également permis aux membres de NVAC de savoir comment collecter, analyser, interpréter, gérer et communiquer les informations aux différents intervenants et aussi de promouvoir l'échange d'expertise entre participants et leurs institutions sur la manière dont ils gèrent les évaluations nutritionnelles pendant les urgences et les activités nutritionnelles périodiques programmées.

Mme Sandra Senga Belanza, superviseur au programme de Nutrition de Caritas Congo ASBL qui a pris part à cette formation a relevé l'importance pour le programme de Nutrition de diversifier ses activités. « Hormis les projets de prévention et de prise en charge de la malnutrition, il est important de penser aussi à l'évaluation nutritionnelle, biochimique et diététique », a-t-elle déclaré. Neuf pays d'Afrique membres de la Sadc ont pris part à cette formation en l'occurrence la RDC, l'Angola, la Zambie, la Tanzanie, l'Afrique du Sud, le Botswana, le Lesotho, le Malawi et les Seychelles. Ces assises ont été organisées par la RVAA (Regional Vulnetability Assessment and Analysis) au profit des NVAC (National Vulnerability Assessment Commitees).

Par Aline Nzuzi

Lire l'article original