← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 15/01/2007 | Lire l'article original
D’où d’ailleurs, les vibrants hommages rendus par les autorités à son prédécesseur, le Dr Ntone Ntone, devenu depuis délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Est-ce à dire pour autant que le nouveau manager n’aura pas de véritable challenge dans ses nouvelles fonctions ? Loin s’en faut. Le ministre de la Santé publique Urbain Olanguena Awono qui présidait la cérémonie d’installation du Dr Solle vendredi dernier l’a rappelé avec l’énergie qu’on lui connaît : beaucoup reste encore à faire à Laquintinie.
Le problème numéro un identifié était du reste visible sur nombre de banderoles barrant les tribunes secondaires de l’esplanade accueillant les cérémonies. L’hôpital traîne en effet la réputation d’être devenu une véritable niche de corruption. Pour le dénoncer, le Minsanté a employé un ton ferme : " La prise en charge des malades admis en urgence doit être immédiate et sans exigence préalable ", a rappelé Urbain Olanguena Awono. Le ministre de la Santé publique a également fustigé les démarcheurs qui accostent les malades aux abords de l’hôpital et qui, au prétexte de les aider, leur extorquent de l’argent. " Libérez l’hôpital de cet environnement mafieux ", a clamé le ministre sous les applaudissements du personnel de l’hôpital, massivement présent à la cérémonie. A ce dernier, le Minsanté a d’ailleurs reprécisé que seuls les financiers étaient habiletés à procéder à des recouvrements, et qu’on devait les laisser faire leur travail.
Plus subsidiaires, d’autres éléments du fonctionnement de l’hôpital sont perfectibles. Pokossi Doumbe, le président du comité de gestion de l’hôpital aura insisté sur les cas d’indiscipline et d’insubordination de certains personnels, qu’il a incité le nouveau directeur à traiter " avec fermeté ".
Médecin biologiste de formation, le Dr Jérémie Solle est un vieux routier de l’administration sanitaire. Déjà membre du comité de gestion de l’hôpital dont il assure désormais la direction et délégué provincial de la Santé pour le Littoral avant sa nomination, il s’est particulièrement distingué dans sa gestion de l’épidémie de choléra survenue à Douala en 2003. Le ministre Olanguena le qualifie de " meilleur expert en questions de santé pour le Littoral ".
Eric ELOUGA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux