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Cameroon tribune | Cameroun | 12/01/2007 | Lire l'article original

On s’achemine donc finalement vers la validation du cursus de formation de l’Institut supérieur des Sciences de la santé de Bangangté. La dernière évolution du feuilleton à rebondissements de l’université des Montagnes laisse entrevoir une issue heureuse. Tant mieux pour les promoteurs, dont la détermination et la persévérance n’ont jamais été autant mises à l’épreuve. Mais ce n’est que très normal. Car si le gouvernement camerounais n’est pas hostile à l’initiative privée de formation dans l’enseignement supérieur, il n’est pas non plus question de laisser faire le premier venu.

L’expérience a d’ailleurs prouvé que chez bon nombre de promoteurs d’institutions de l’enseignement supérieur privé, les logiques mercantilistes étaient très poussées.

Le souci des pouvoirs publics est clair. Il est exprimé dans la loi d’orientation de l’enseignement supérieur, promulguée en 2001 : promouvoir un enseignement supérieur privé de qualité. C’est-à-dire qui réponde aux standards de formation internationaux. D’où l’accent généralement mis sur les programmes, les infrastructures d’accueil et équipements didactiques, le personnel enseignant… A cela, il convenait d’ajouter des modalités de recrutement des étudiants et enseignants qui tiennent compte des réalités camerounaises. Le respect des fameux équilibres déjà en vigueur dans l’ensemble des institutions de l’enseignement supérieur, l’ISSS de Bangangté ne pouvait déroger à la " règle ". Au terme de la rencontre de mardi dernier au Minesup entre le Pr. Fame Ndongo et les promoteurs de cet établissement, il a été entendu que les choses se passeraient désormais dans ce sens.

Pour le reste, il convient de saluer cet enrichissement de l’offre de formation en médecine au Cameroun. Dans un cadre beaucoup plus formel tracé en collaboration avec la tutelle, l’ISSS vient indéniablement renforcer les possibilités, dans un domaine où la demande est débordante. Le nombre étonnant de médecins camerounais formés et exerçant à l’étranger l’illustre à suffisance. Cela dit, l’entrée en scène " officielle " de l’ISSS de Bangangté ne saurait suffire.

Le ratio 1 médecin pour 10.000 habitants donne une idée du nombre de professionnels à former pour combler le déficit. Avec seulement trois ou quatre institutions de formation qui déversent chaque année moins de 200 médecins sur le marché, on est très loin du compte. Dans l’arrière-pays, des dizaines d’hôpitaux restent encore désespérément pauvres en personnel. Les privés sont donc les bienvenus. A condition de passer par le tamis du Minesup. Le cas de l’université des Montagnes devrait servir d’avertissement aux aventuriers et autres commerçants du secteur de l’enseignement supérieur privé.

Yves ATANGA

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