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Le pays | Burkina Faso | 18/01/2007 | Lire l'article original
Au cours de cette rencontre, la stratégie nationale de subvention de l’accouchement et soins obstétricaux néonatals d’urgence a été présentée aux participants, suivie de questions et de débats. Le docteur Ali Patrice Combary, directeur régional de la Santé du Centre-ouest, a ainsi apporté des éléments d’éclaircissement sur les préoccupations des uns et des autres, tout en restant conscient quant aux difficultés à surmonter au cours de l’application de cette stratégie. Pour lui, le rôle des médias est plus que nécessaire pour la réussite de cette stratégie, dont l’objectif général est de réduire la mortalité et la morbidité maternelles et néonatales par la réduction significative des coûts financiers directs des services d’accouchements et de prise en charge des urgences obstétricales au Burkina Faso.
Les objectifs spécifiques sont, entre autres, de promouvoir des mécanismes de prise en charge des coûts des transports des parturientes des villages vers les centres de santé, d’une part, et des centres de santé vers les centres de référence, d’autre part ; d’assurer une large information des différents acteurs à même de contribuer à l’application de la stratégie. Ces efforts devraient permettre de passer de 484 décès pour 100 000 naissances vivantes (NV) en 2005 à 154,61 décès pour 100 000 NV en 2010 et de 56,06 décès pour 100 000 NV en 2015, soit une réduction de 80% d’ici fin 2015. Avec la stratégie de subvention, la césarienne et la laparotomie passeront de 55 000 à 11 000 F CFA soit 80% de réduction, les accouchements eutociques (difficiles) de 4 500 à 900 F CFA dans les districts sanitaires, soit 80% de baisse et de 4 500 à 1 800 F CFA dans les CHR / CHU, soit 60% de réduction, les autres soins obstétricaux d’urgence de 18 000 à 3 600 F CFA, soit 80% en moins.
Le coût global du plan de mise en oeuvre de 2006 à 2010 est d’un milliard six millions de F CFA. Le principal financier est l’Etat ; les collectivités locales, les comités de gestion et ménages ne sont pas en reste. Au niveau du Centre-ouest, cette stratégie de subvention suscite déjà de l’engouement dans certains centres sanitaires comme à Nanoro où en 3 mois, 20 femmes se sont déjà présentées pour la césarienne, a indiqué le responsable du district. Le gouverneur de la région du Centre-ouest qui a présidé cette rencontre, a souhaité que la stratégie soit un succès pour le bien des populations.
Zoumbara DABADI
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