Il va s’étaler sur trois ans. Il a pour but l’amélioration de la situation sanitaire dans la région de Kaolack. Et pour son exécution, une équipe de ressources humaines suffisantes, compétentes et disponibles sera mise en place prochainement.
Mais, de l’avis de Mme Binta Sarr Ly, coordinatrice de l’Aprofes : « le projet vise surtout un partenariat avec la Région médicale et les districts sanitaires pour œuvrer ensemble pour la baisse de la mortalité et de la morbidité liées aux pathologies les plus fréquemment rencontrées dans la région de Kaolack ».

A la fin de chaque trimestre, un rapport de toutes les activités permettra de relever les écarts et de proposer des solutions au besoin. Des actions de lutte contre le paludisme par le recyclage des relais, des Asc et des matrones seront menées. Il est prévu également la sensibilisation des populations, la formation et la promotion des moustiquaires imprégnées, des actions de lutte contre le VIH-SIDA par le biais de la formation des relais, des leaders et des acteurs culturels. Entre autres activités prévues, il y a la sensibilisation et la mobilisation sociale sur le dépistage volontaire anonyme.

Meilleure visibilité des activités

Avec les partenaires, l’Aprofes envisage de travailler en étroite collaboration à travers des réunions de coordination, pour favoriser une meilleure visibilité des activités du projet, avec comme toile de fond l’implication des collectivités locales.
Surtout au niveau des villages ciblés par une approche participative au plus haut niveau lors des réunions de Comité départemental de développement (Cdd) pour faciliter l’appropriation, le suivi de terrain et l’évaluation du projet dont il convient, pour la réussite, d’organiser des rencontres avec les partenaires techniques, les élus locaux, les Ocb et les comités de gestion et de santé pour partager avec eux toutes les informations nécessaires.

Mme Ly de poursuivre : « Pour favoriser ainsi la prise en compte des besoins et la participation des groupes vulnérables (les femmes et les jeunes), l’Aprofes va utiliser d’une manière transversale l’approche Genre dans toutes ses actions ». Aussi, la promotion des mutuelles de santé sera mise à profit en ce sens que celles-ci constituent aussi un volet non négligeable avec la sensibilisation.

Car, comme l’a si bien souligné Mme Binta Sarr Ly : « même si la santé n’a pas de prix, elle a cependant un coût et les mutuelles participent à alléger ces dépenses ».

MAMADOU DIEYE

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