C'était en présence du ministre de la Coopération du Grand Duché du Luxembourg, Jean Louis Chiltz, et de nombreux membres du gouvernement et de leurs épouses. Étaient également présents, le maire du district de Bamako, Moussa Badoulaye Traoré, des sommités de la médecine dans notre pays et bien d'autres invités de marque.
Les travaux d'extension de l'hôpital Mère-enfant, le "Luxembourg" concrétise un accord de partenariat entre les deux fondations, signé en novembre 2005 à Luxembourg. Le document prévoyait l'extension et le renforcement des capacités d'hospitalisation de l'hôpital Mère-enfant.

Il est apparu nécessaire d'agrandir cet établissement hospitalier dont l'apport est important dans les soins de santé de la mère et de l'enfant. L'établissement offre la possibilité aux patients, notamment ceux des couches les plus défavorisées, de bénéficier de compétences dans les différentes disciplines médicales.

Les architectes luxembourgeois, Jim Clemes, et malien, Alpha Diop, ont expliqué qu'un bâtiment de 3 étages allait être construit sur 1700 m2. Il abritera une polyclinique, un service de néonatalogie, spécialisée dans la prise en charge des nouveau-nés. La capacité d'hospitalisation de l'hôpital augmentera avec un bloc de 82 nouveaux lits, soit 41 chambres de deux lits chacune. En outre, sera bâti un mur de sécurisation qui permettra de protéger l'enceinte de l'hôpital Mère-enfant.

La Première dame a rappelé que la Fondation pour l'enfance est née de la rencontre, de la volonté affirmée et de l'initiative heureuse de deux figures remarquables, de deux grands serviteurs de la cause humaine : Jos Higler, le président de la Fondation Raoul Follereau et Amadou Toumani Touré, le chef de l'État. Leur entreprise commune bénéficiera aussitôt de l'appui du Grand Duché et de la Grande Duchesse ainsi que du gouvernement du Luxembourg, a ajouté Mme Touré Lobbo Traoré qui a rendu hommage à tous les partenaires engagés dans le programme d'extension et de modernisation de l'hôpital Mère-enfant.
L'intervention de la Première dame avait été précédée de celle du ministre Jean Louis Chiltz qui a noté qu'entre Luxembourgeois et Maliens, ce n'est plus une affaire de coopération, mais de cœur. Il a annoncé dans la foulée que le barreau luxembourgeois a décidé de développer une coopération avec celui du Mali.

B. DOUMBIA

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