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Revue de presse de santé tropicale

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Hôpitaux publics : Pénuries artificielles dans les pharmacies ; Médecins et infirmiers créent des circuits parallèles de distribution.

Mutations | Cameroun | 25/01/2007 | Lire l'article original

Le visage dégoulinant de sueur, les pieds couverts de poussière, le pagne négligemment noué à la taille, la dame alignée devant la pharmacie de l’Hôpitaux central de Yaoundé, attend impatiemment d’être servie. Elle croise les doigts pour trouver les produits mentionnés (glucosés, gans de soin, compresses, transfuseurs sanguins...) sur son ordonnance. Des consommables ordinaires qui manquent quelques fois dans cette officine située à l’entrée centrale de la formation hospitalière. Pas de panique car, pour ce cas, contrairement aux habitudes, tout y est.

La carence de médicaments et autres produits que l’on observe régulièrement à la pharmacie de l’Hôpital central de Yaoundé, n’est pas propre à cette formation hospitalière. On la déplore également au Chu, à l’Hôpital général et dans les autres hôpitaux de district. Devant le mutisme observé par les responsables de ces formations hospitalières sur instruction du ministre de la Santé, dit-on, il est difficile de déceler l’origine du problème. "Ces manquements sont le plus souvent causés par un problème de gestion des stocks et la longueur des procédures administratives en matière de commandes de médicaments à la Centrale nationale d'approvisionnement en médicaments et consommables essentiels (Cename) ", expliquait le directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, lors d’un entretien au mois de juillet dernier avec Mutations au sujet de la pénurie des transfuseurs sanguins.

Le directeur de la Cename, le Dr Oussoumanou Taousse, rejette cette accusation et rassure quant à la disponibilité des produits en question dans ses entrepôts. Un renvoi de balle qui trahi l’absence de transparence dans le fonctionnement et même dans la gestion de ces structures. En effet comme l’indique un responsable d’hôpital qui parle sur le couvert de l’anonymat, les pénuries sont souvent créées par les médecins et les infirmiers. Selon ce dernier, ils achètent des produits en grande quantité pour les revendre dans le circuit informel. On se souvient à ce sujet que, l’année dernière, alors qu’il était presque impossible de trouver des transfuseurs sanguins dans les pharmacies d’hôpitaux, les revendeurs installés aux abords de l'Hôpital central de Yaoundé les écoulaient au quintuple du prix normal : 1500 Fcfa la pièce au lieu de 300 Fcfa.

Les médicaments et consommables sont aussi revendus dans les hôpitaux par les infirmières à des prix plus élevés que ceux des pharmacies des hôpitaux, indique une patiente rencontrée à l’Hôpital général de Yaoundé. Pour dissuader ces commerçants, à l’Hôpital de district de Biyem-Assi, des vigiles ont été placés pour traquer les infirmiers indélicats. Les sanctions peuvent aller de la demande d'explication à la suspension de primes de motivation distribuées à tout le personnel à la fin de chaque mois. Ce n’est que du tape à l’œil car, précise la patiente, le réseau est bien huilé au point où, il est difficile de le démanteler.
L’autre problème observé dans les pharmacies des hôpitaux est celui du non-respect des prix officiels par les vendeuses. Des prix pourtant affichés au babillard. "Il ne faut surtout pas leur rappeler ces prix officiels car, elles peuvent refuser de vous servir ", explique un patient. Tout ceci se passe sous l’œil de la direction de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé publique qui est sensé vérifier que ces prix obéissent au barème national.

Cathy Yogo

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