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Revue de presse de santé tropicale

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Pr Kamsu Kom « des milliers de camerounais meurent à cause des médicaments de la rue »

La nouvelle expression | Cameroun | 30/01/2007 | Lire l'article original

Le président de l’ordre des médecins du Cameroun précise le processus d’importation et de conservation des médicaments. Le Minsanté est actuellement en campagne pour la qualité du médicament. Quel rôle jouez-vous dans ce projet ? C’est la vulgarisation des opérations que le département faire souvent. La lutte contre les mauvais médicaments a toujours été le cheval de bataille du ministère. Maintenant, les efforts peuvent être plus accentués. Le département de la santé et nous y avons toujours pensé.

Quelles sont les filières d’approvisionnement ?

Le médicament entre ici sous autorisation du ministère de la Santé qui donne ses autorisations aux personnes agréées. Ce sont les grossistes et formations spécialisées. Les formations sanitaires de certaines tailles et les grossistes, et, parfois, les pharmaciens de certains niveaux peuvent avoir l’autorisation d’importer ponctuellement une quantité de médicaments. Par contre, à côté, on peut les entrer comme on veut. Il existe chez nous une commission nationale du médicament qui doit d’abord valider le médicament, lui donner une autorisation de mise sur le marché avant d’envisager l’importation de ce médicament. ça c’est la filière locale.

Et cette importation est faite soit par les grossistes, dont on compte au moins une dizaine au Cameroun, soit par des importations directes, mais en quantité limitée par les pharmaciens d’officines et même par certains hôpitaux, notamment pour les anticancéreux. Mais, dans tous les cas de figure, toute importation doit être autorisée par le Minsanté, à travers la direction de la pharmacie qui délivre la demande d’importation, veille sur cette demande à ce que le médicament qui sera autorisé à être importé soit déjà admis à la mise sur le marché au Cameroun.

Et pour ceux des produits fabriqués au Cameroun ?

Ils suivent le même cheminement pour ce qui est de l’autorisation de mise sur le marché. C’est-à-dire qu’ils préparent un dossier technique qui leur permet d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché local. A ce moment, ils peuvent donc distribuer par les filières classiques (les grossistes) qui font de la distribution en gros des médicaments (Pharmacam, Ucefam, Laborex, Campharm) et autres.

Les médicaments du trottoir sont des bons ou des mauvais médicaments ?

Il est impensable qu’un médicament se trouve sur le trottoir, ce n’est plus un médicament. Car, un médicament est un produit qui n’habite que sur une zone qui part de la qualité de poison à la qualité d’activité totale. Et donc, la bonne qualité c’est celle du milieu, c’est-à-dire où il y a une activité qui permet de ne pas vous empoisonner, mais de vous soigner. A partir du moment où vous coupez les conditions dans lesquelles le médicament doit être, vous ne savez plus s’il est dans la zone d’inactivité ou s’il est dans la zone de toxicité, de très grave toxicité. C’est une situation dramatique, car des milliers de Camerounais meurent certainement à case de ces médicaments.

Les officines aussi s’approvisionnent sur le trottoir. Nous l’avons appris de leurs personnels. Le conseil de l’ordre ne peut pas être là pour approuver toutes les irrégularités qui existent. Ce sont des phénomènes que nous devons réprimer et que nous réprimons. Nous sommes censés ne pas le cautionner et ne pas le savoir, et nous sommes obligés de le réprimer dès qu’on le connaît.

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