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Santé publique : une campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus au CHU de Brazzaville

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 14/06/2016 | Lire l'article original

Le but de cette campagne lancée le 13 juin au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville est de réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus qui occupe actuellement la deuxième place des cancers de la femme au Congo. Provoqué par le Virus du papillome humain, le cancer du col de l’utérus est un véritable problème de santé publique en République du Congo. Selon les revues du cancer de Brazzaville, il touche entre 18 et 22% de femmes. En effet, pour gérer ce cancer en amont, il y a trois étapes : la prévention, le dépistage et le traitement. Au regard de l’absence du service de radiothérapie au CHU, il est difficile de le gérer en amont. De plus, le coût du traitement est énorme.

D’où la nécessité de procéder à des méthodes de prévention dont cette campagne de vaccination qui concerne les filles ayant l’âge variant entre 9 et 13 ans.

« Si l’on veut lutter contre le cancer du col de l’utérus, il faut qu’on le gère au niveau de la prévention, couplée au dépistage. La prévention passe essentiellement par la vaccination. C’est une nouvelle page que nous voulons inscrire pour la cancérologie au Congo : passer de la destruction aux résultats », a indiqué le chef de service carcinologie et radiothérapie du CHU, le Prof Jean Bernard Nkoua-Mbon.

Selon lui, le but de cette campagne de vaccination est d’éradiquer, dans 20 à 30 ans, le cancer du col de l’utérus au Congo. Ce qui est, d’après lui, possible puisque cette maladie n’est plus un problème de santé publique en occident et aux Etats-Unis. « Nous sommes face à un réel problème de santé publique. Nous savons que le cancer du col de l’utérus peut être évité parce qu’il est induit par un virus. Or si vous vaccinez les enfants de 9 à 13 ans, donc qui sont vierges, lorsqu’elles auront des rapports sexuels avec un partenaire infecté, il n’y aura pas de problème puisqu’il y a l’immunité qui existe », a-t-il poursuivi.

Cette campagne qui se poursuit jusqu’à la fin du mois, est organisée avec l’appui du Programme Elargi de Vaccination (PEV). La directrice générale du CHU de Brazzaville, Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi, qui a reçu récemment un don en médicaments destinés aux enfants malades du cancer de la part de la Fondation Calissa IKama, pense qu’il faut attaquer le mal avant qu’il ne s’installe et diminuer ainsi le nombre de cas de cancers déclarés. « Aujourd’hui, nous lançons la vaccination contre le cancer du col de l’utérus pour les filles de 9 à 13 ans au Centre hospitalier et universitaire. Il s’agit pour nous de protéger nos filles, futures mères, du cancer du col de l’utérus. A travers la vaccination des jeunes filles, nous avons choisi de mettre l’accent sur la prévention », a-t-elle dit, précisant que ce problème de santé publique mérite une attention particulière de tous.

Le vaccin coûte actuellement 15 000 FCFA au CHU

Pour elle, cette activité devrait permettre de combattre le cancer du col de l’utérus au travers de la vaccination permanente et pérenne. D’où la nécessité pour les pouvoirs publics d’intégrer ce vaccin dans le PEV afin d’éradiquer le mal. « Pour nous, il s’agit aujourd’hui d’un premier pas, ces séances de vaccination doivent et devront se pérenniser avec la collaboration de tous les partenaires et tous les agents », a conclu Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi.

Vendu à 88 000 FCFA dans les pharmacies au Congo, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus est administré actuellement à 15 000 FCFA au CHU dans le cadre de cette campagne. Le but étant de permettre aux parents de faire vacciner leurs enfants contre cette maladie. La seconde dose interviendra six mois après la première : « Cette modique somme va nous permettre avec l’Unicef de commander d’autres vaccins pour continuer à vacciner nos fillettes. Nous voudrions que l’activité devienne pérenne, une offre de choix pour le service de cancérologie. A la limite, c’est un peu gratuit. Si on vaccine l’enfant aujourd’hui, la deuxième dose se fera dans six mois, ce qui fera 30 000 FCFA au lieu de 176 000 à la pharmacie, donc nous faisons gagner 146 000 FCFA aux familles », a rappelé le prof Jean Bernard Nkoua-Mbon.

Parfait Wilfried Douniama

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