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Lutte contre Ebola : des relais communautaires de la Cuvette-Ouest dotés d’outils nécessaires

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 20/06/2016 | Lire l'article original

La deuxième session de formation des relais communautaires de Mbomo, Kellé et Itoumbi, élargie aux personnels de santé ayant bénéficié de la première, a été organisée récemment à Ewo, chef-lieu du département de la Cuvette-Ouest par le gouvernement en partenariat avec l’Unicef et la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC).

Après la première session qui s’était déroulée en 2014, les récentes assises d’Ewo ont été axées sur l’analyse des forces et faiblesses constatées lors de l’exercice de simulation sur la prise en charge d’un cas suspect de maladie à virus Ebola. « De cette analyse, il s’est dégagé des faiblesses qui nous ont permis de réajuster si possible la formation orientée sur les déficiences. Il faut corriger les erreurs constatées pendant cet exercice pour que cela reste dans le crâne pour toujours au lieu de leur donner encore une formation théorique et longue », a expliqué le directeur de l’hygiène publique, le Dr Lambert Kitembo.

En effet, les faiblesses constatées ont été regroupées en quatre paniers. Il s’agit, entre autres, des faiblesses liées à la surveillance épidémiologique concernant les relais communautaires et le chef de centre dans la prise en charge, ainsi que celles liées au conditionnement de l’ambulance. « Je peux vous dire que nous n’avions pas des ambulanciers, mais des chauffeurs d’ambulances. Le problème d’hygiène et d’assainissement se pose : vous avez vu que pour ne pas se contaminer, il faut véritablement s’entourer des précautions d’hygiène », a poursuivi le représentant du gouvernement.

Selon lui, on ne peut pas faire l’hygiène sans assainissement du milieu, car les déchets biomédicaux sont très dangereux. Si le personnel soignant ne fait pas un effort pour pouvoir éliminer de façon propre ces déchets, la contamination est, a-t-i-l rappelé, déjà consommée.

La structuration de l’hôpital d’Ewo pose problème

Représentant le directeur départemental de la santé de la Cuvette-Ouest en mission, le médecin chef du secteur opérationnel n°11 Ewo, le Dr Clair Attandi, a indiqué que cette session de formation arrivait à point nommé pour ce département qui a connu trois épisodes d’épidémies de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Elle permet, a-t-il insisté, de renforcer les capacités des agents de santé afin qu’ils puissent répondre efficacement et éviter le maximum possible des victimes dues à l'épidémie. « Comme la science évolue, il faut qu’il y ait toujours des séminaires, des recyclages, de renforcement des capacités parce que les attitudes que nous avions hier n’existent plus. Voilà pourquoi, c’est judicieux d’organiser ce genre de formation au moins tous les deux ans pour une remise à niveau afin que des attitudes acquises perdurent », a martelé Clair Attandi.

Il a, par ailleurs, déploré les conditions de travail au niveau de l’hôpital de base d’Ewo, une structure ancienne, dont la construction n’obéit pas aux normes. En effet, cette structure qui abrite en son sein le Centre de santé intégré, la direction départementale, et bien d’autres services, manque même de mur de clôture. « Au niveau des différents pavillons, vous remarquerez que ce n’est pas la norme appliquée. Certains pavillons datent de l’époque coloniale, nous avons même eu des difficultés à identifier des pavillons qu’on pouvait utiliser comme salles d’isolement. La preuve est qu’aucune de nos salles ne dispose de toilettes internes, or en cas de maladie d’Ebola, l’idéal serait que le malade de là où il est gardé ait des toilettes à l’intérieur pour éviter les mouvements », a-t-il conclu.

Rappelons que le Congo a connu trois épidémies de maladie à virus Ebola de décembre 2001 à avril 2002 ; de décembre 2002 à avril 2003, dans les districts de Mbomo et Kellé ; d’octobre 2003 à janvier 2004, dans le district de Mbomo (village de Mbandza) à 18 km du chef-lieu de la sous-préfecture.

Parfait Wilfried Douniama

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