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Congo-Brazzaville : l'opération de fermeture des centres médicaux illégaux lancée

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 13/09/2016 | Lire l'article original

Quatre structures sanitaires privées sur les 385 recensées à Brazzaville qui ne répondent pas aux normes, ont été fermées ce 13 septembre. Le processus se poursuivra jusqu'au 15 du même mois dans la ville capitale avant de gagner d'autres localités du pays.

Suite à la circulaire n° 00027/ MSP/CAB/IGS- 16 du 26 juillet 2016, relative à la lutte contre l'exercice illégale des professions de santé, la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo et le maire de la ville capitale, Hugues Ngouélondélé, avaient annoncé le lancement de l'opération de fermeture des centres médicaux privés illégaux qui ne remplissent pas les conditions d'exercice libéral de la médecine au Congo. La suspension annoncée n'est pas restée lettre morte, bien au contraire elle est entrée en vigueur ce 13 septembre. Les services de contrôle de l'Etat, de la police administrative et de la gendarmerie sont descendus sur le terrain. Première destination, la clinique du professeur Zhou à Moukondo en face de l'école de Police. Ce dernier sort de son bureau à l'arrivée de la délégation. L'inspecteur Jean Martin Mabiala lui donne lecture de la décision ministérielle avant qu'un gendarme ne fasse autant pour la notification. Le professeur Zhou dont la profession sur le passeport est bien énumérée : technicien, ne comprend pas français. Un congolais travaillant avec lui tente d'interpréter tout en se justifiant. Trop tard, la fermeture à titre conservatoire est annoncée. Les malades, selon l'inspecteur seront transférés dans un centre médical plus proche pourvu que celui-ci réponde aux normes.

Le cabinet médical coréen, dans la rue Lekana à Moungali a été la deuxième cible du jour. Là, pas un seul malade. Le docteur Kim et sa femme sont de service. Les deux ne s'expriment pas en français, ils ne le comprennent pas non plus. A la question de savoir comment ils font pour communiquer avec les malades. Le docteur Kim s'explique. « Malade arrive, il dit mal ici, mal ici et je soigne », a-t-il déclaré avec beaucoup d'approximation. Les agents de contrôle de l'Etat lui ont demandé son diplôme et son autorisation d'exercer au Congo. Sans hésitation, le docteur Kim a expliqué que ses documents se trouvent auprès d'un cadre congolais qui travaillerait au ministère de la Santé. Celui-ci est son patron, à l'en croire et que c'est ce cadre qui lui aurait donné l'invitation pour quitter son pays afin de venir exercer au Congo.

Par ailleurs, les contrôleurs de l'Etat ont débarqué à la clinique médicale coréenne de la RDP, toujours à Moungali, sur l'avenue Trois martyrs, arrêt auto-école. Ici la réalité est la même. Un couple au service des malades. Le docteur Kim, comme dans l'autre cabinet médical, ne comprend pas français. Les lits des malades sont faits de contre-plaqués couverts de tapis communément appelés gerflex. Ici, le docteur s'est montré un peu brutal. Il a également cité le même cadre du ministère de la Santé qui serait son chef... Il l'a d'ailleurs joint au téléphone pour demander secours. Réalisant qu'il s'agit d'un contrôle, ce cadre a raccroché pour ne plus être joignable... Aussi, un centre animé par un congolais à Poto-Poto a été fermé pour les mêmes raisons. Le propriétaire absent à l'arrivée des services de contrôle aurait répondu à une convocation de la Police sur l'illégalité de sa structure, a expliqué l'une de ses employées. Cela n'a pas suffit pour empêcher ces derniers de respecter leur procédure de travail : lecture de la décision et de la notification, demande de présentation des papiers, saisie du matériel et affichage de la note de fermeture au fronton du bâtiment.

« Il règne un désordre dans l'implantation de certaines structures sanitaires privées dans notre pays. Les centres médicaux que nous avons fermés ce jour n'ont pas d'autorisation d'ouverture, ni d'autorisation d'exercice liberal de la médecine au Congo. Cela va à l'encontre des lois et règlements de la République », a expliqué l'inspecteur Jean Martin Mabiala qui a également procédé à la saisie du matériel de travail de tous ces centres fermés. L'opération se poursuivra jusqu'au 15 septembre.

Rominique Nerplat Makaya

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