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Le soleil | Sénégal | 07/02/2007 | Lire l'article original
Il s’agit des camionneurs et des pêcheurs. Cette révélation est du Dr Abdoulaye Sidibé Wade, directeur de la division de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (Ist) et le SIDA (Dls). De l’avis du Dr Wade, “ des progrès sont notés dans la prévention des Ist/Vih/SIDA, surtout chez les militaires et les travailleuses du sexe dans le domaine des connaissances du VIH/SIDA, de la stigmatisation des préventions du VIH/Sid et du dépistage. En outre, il a souligné que la combinaison de l’enquête comportementale à celle biologique a permis d’identifier de nouveaux facteurs et de nouvelles situations à risques moins documentés.
Il s’agit notamment du brouillage des connaissances par de fausses croyances, augmentant le risque d’infection, de l’impact d’une séropositivité à l’Herpès sur le risque d’infection au VIH, de la fréquence des relations avec les personnes sans risque, différentes du conjoint (cibles masculins) et des relations non protégées avec des partenaires non payants ”, a-t-il dit. Les résultats de l’enquête nationale de surveillance combinée (biologique et comportementale) des infections sexuellement transmissibles et du VIH/SIDA de l’année 2006 révèlent des différences significatives entre celles des camionneurs et des pêcheurs et celle de la population générale.
“ En 2006, 0,7 % des militaires, 0,6 % des policiers, 1,4 % de camionneurs,
1,0 % des pêcheurs et 19,8 % des travailleurs de sexe sont atteints du
VIH/SIDA ”, a déclaré le Dr Abdoulaye Sidibé Wade.
Selon Mme Sylva Etian, de l’Usaid au Sénégal, “ les
résultats qui seront présentés vont susciter plus d’ardeur
et de motivation dans la recherche d’approches novatrices pour le contrôle
de l’épidémie du VIH au Sénégal ”. Quant
au conseiller technique N° 2 du ministre de la Santé, M. Cheikh Issa
Dieng, les résultats tirés de cette enquête sont forts instructifs.
Au-delà des chiffres de prévalence, Dr Wade propose de s’atteler
en termes de comportement et de connaissances. “ Des progrès sont
réalisés au niveau de la connaissance de la notion séropositivité,
mais des doutes persistent sur l’existence du VIH/SIDA entre 2001 et 2006
”, a-t-il.
KHOYANE DIOUF
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