Placé sur le thème "L'Ordre des infirmiers est-ce un levier pour l'amélioration de la qualité des soins en RDC'", le premier congrès et l'assemblée générale de l'Ordre national des infirmiers en RDC a été ouvert lundi à Beatrice Hôtel. On y a noté la présence du deuxième vice-président du Sénat, des députés nationaux, des présidents des Ordres des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes.

Le représentant du ministre de la Santé publique, qui a remis un exemplaire de la loi au président national de l'Ordre des infirmiers, lui a recommandé d'en assurer la vulgarisation. Pour permettre à tout infirmier partout où il se trouve de s'imprégner de cette loi, un exemplaire a été remis aux délégués des infirmiers venus de vingt-six provinces du pays.

Pour le président national de l'Ordre des infirmiers, la promulgation de cette loi est un motif de satisfaction des infirmiers du Congo qui, à travers leur président, ont exprimé leur reconnaissance au chef de l'État et au ministre de la Santé publique. "Je me sens redevable à ceux qui ont produit ce bienfait. Vous avez porté ce projet de loi depuis le ministère de la Santé publique par le ministre de la Santé publique qui en a fait son affaire personnelle et sa priorité," indique-t-il tout en ajoutant que ces efforts ont conduit à ce que la profession infirmière soit reconnue en RDC car depuis 1952, elle était considérée comme une profession auxiliaire à la profession médicale.

L'ordre des infirmiers n'est pas un luxe

"L'ordre des infirmiers n'est pas un luxe", déclare le président de l'ordre national des infirmiers. Il est plutôt, poursuit-il, une responsabilité parce que cet ordre est un organisme reconnu par la loi. Ce qui nous permet d'exercer la profession infirmière en bonne et due forme. Et se fiant à l'article 5 de la loi, Komba Djeko insiste sur le fait que "nul ne peut exercer la profession sans être inscrit à l'ordre". Il a, en outre, martelé sur le fait que l'ordre des infirmiers n'est pas non plus un organe concurrent aux ordres des médecins, des pharmaciens ou encore des chirurgiens-dentistes. Pour Komba Djeko, "nous sommes tous au service de la nation". L'ordre ne vient pas faire octroyer des grades ou matricule aux infirmiers ou encore augmenter leur salaire. Nous sommes des infirmiers et nous devons en être fiers. Nous ne devons pas nous cacher sous les appellations du genre assistant aux soins, manager des soins", laisse-t-il entendre.

Pour remémorer leur engagement, les infirmiers et infirmières, tous debout et main levée, ont récité leur serment dans lequel ils se sont engagé "à apporter des soins à toute personne malade sans distinction et discrimination, à respecter la dignité et les croyances religieuses des malades, à s'abstenir de tout acte qui pourra mettre en danger la santé de malades". L'ouverture de ce congrès a été aussi marquée par la signature d'un accord de partenariat entre l'ordre des infirmiers et la Société congolaise des postes et télécommunications sur l'envoi des fiches d'inscription de l'ordre à tout infirmier à travers le pays. Cela pour permettre aux infirmiers même ceux travaillant dans les provinces de pouvoir se faire inscrire. Komba Djeto a annoncé qu'à la date du 31 juillet de chaque année sera celebrée la journée nationale de l'infirmier.

Par Aline Nzuzi

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