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Le front | Côte d'Ivoire | 20/02/2007 | Lire l'article original
C’est l’une des informations qui a été livrée hier, lundi par Dr Mémain-Yénou Hélène en service au programme national de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA, du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. C’était à l’occasion d’un atelier sur la situation de l’évolution du SIDA en Côte d’Ivoire, organisé à la maison de la presse du Plateau par le syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) en partenariat avec le Repmaci et le soutien de l’internationale uni-Africa. L’intervention du Dr Mémain-Yénou a porté sur « prise en charge médicale des personnes affectées et infectées par le VIH/SIDA ».
Elle a indiqué qu’une bonne prise en charge nécessite la prise en compte du malade mais aussi de sa famille, et de l’environnement. Elle a rappelé que la prise en charge des malades a effectivement commencé à partir de 1990 par la prévention de la transmission mère-enfant (PTME). Depuis 2003 à 2006, on est passé à l’échelle de la décentralisation et intégration des soins. L’objectif de la prise en charge, selon ce médecin, est la réduction du taux de morbidité et de mortalité lié aux infections sexuellement transmissibles (IST/SIDA) par des actions curatives, préventives et de recherche.
Les stratégies reposent sur la prévention par le dépistage dans les centres de dépistage volontaire (CDV)/PTME. Mais aussi par le traitement des IST, traitement ARV. « Il faudrait que les uns et les autres comprennent que le VIH/SIDA est une maladie chronique dont le traitement dure toute la vie et qui nécessite une prise en charge. Il revient donc à chaque individu de tout faire pour ne pas être infecté… », a soutenu Dr Mémain-Yénou Hélène.
La représentante du ministre de la lutte contre le SIDA, Dr Diabaté
Joséphine, a remercié le Synappci pour la lutte qu’elle
mène contre le SIDA. Elle a mentionné que le taux de prévalence
est de 4,7 % au plan national.
Le Synappci, par la voix de son secrétaire général, Guillaume
Gbato, a annoncé que l’un des objectifs est la création
d’un fonds de lutte contre le SIDA au niveau de la presse. Il ajoute que
la sensibilisation de la lutte contre le SIDA va se poursuivre dans les rédactions.
Aristide Junior
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