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Bilharziose : Un probléme aigu de santé publique

L'essor | Mali | 20/02/2007 | Lire l'article original

Le fléau frappe surtout les enfants. Les femmes des zones rurales en sont aussi victimes. La bilharziose ou schistosomiase sévit à l'état endémique dans notre pays. Selon les spécialistes cette infection est provoquée par des vers ou parasites qui se développent dans les eaux polluées, stagnantes, les selles et les urines. Les larves des parasites traversent la peau pour se loger dans l'intestin ou dans la vessie. Ainsi la bilharziose se présente sous deux formes : la bilharziose urinaire et celle intestinale.

La schistosomiase et les vers intestinaux existent dans les différentes régions du pays avec des prévalences variables. La bilharziose urinaire est la forme la plus répandue. Elle se retrouve un peu partout. Elle touche le plus souvent les enfants, notamment, ceux de la tranche d'âge de 5, 10 et 15 ans. Il existe aussi une forme intestinale localisée dans les régions de Mopti, Koulikoro et Ségou. Le District de Bamako aussi est concerné par cette forme.

Le Dr Robert Dembélé, coordinateur du Programme national de lutte contre la bilharziose relève que la schistosomiase et les vers intestinaux ont des conséquences néfastes sur la santé. Ils entraînent une perte de sang et la malnutrition chez le malade. Ils freinent par ailleurs la croissance de l’enfant et de la femme.

Dans les localités rurales, les femmes paient un lourd tribut à la maladie. Elle est souvent à l'origine de la stérilité, une situation vécue dans notre société et bien d'autres comme un drame voire une malédiction. Les sages africains s'accordent pour dire que les enfants sont notre raison de vivre.

Au delà de la stérilité, la bilharziose non soignée engendre également des avortements précoces chez les femmes. Il a été établi que de braves ménagères dans les villages, confondent les saignements liés à la maladie avec les menstrues. Les données du Programme national de lutte contre la schistosomiase, révèlent que 90 % des femmes dans les villages sont touchées par cette maladie a indiqué, le coordinateur du programme.

Cette maladie n'est pas banale. Elle provoque un choc psychologique sur le sujet atteint. Mais il existe contre elle une chimiothérapie efficace. Les médicaments prescrits contre le fléau sont le Praziquantel et l’Albandazole. La prise d'une dose unique permet de bloquer l’infestation et la morbidité dues aux verminoses à des niveaux inférieurs.

Mieux, les spécialistes observent que le traitement empêche l'apparition de lésions irréversibles. Le Dr Robert Dembélé note que le soutien technique et financier de Schistosomiasis control initiative (SCI) basé à Londres en Angleterre, permet à son programme la mise en œuvre d'un plan national de contrôle de la maladie. Ainsi des séances d'information et de sensibilisation suivies de distribution de médicaments contre la schistosomiase sont organisées dans des aires de santé ciblées au profit des femmes.

Les multiples efforts déployés pendant les campagnes de traitement de masse organisée en 2005 et 2006, ont permis de traiter plus de 2,5 millions d’enfants de la tranche d'âge (5 à 15 ans) et plus de 600 000 adultes.
L'éradication de la bilharziose est à portée de main. Mais elle requiert l’implication de tous. Les populations sont interpellées sur des comportements à risque. Elles doivent observer des mesures d'hygiène comme le lavage régulier des mains au savon avant chaque repas et le port des chaussures.

Doussou Djiré

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