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Sud Quotidien | Sénégal | 05/03/2007 | Lire l'article original
Médecins, prescripteurs, pharmaciens et autres acteurs médicaux
de l’utilisation des Arv dans les 11 régions du Sénégal
et coordonnés par la Division SIDA du ministère de la santé
se sont rencontrés à Dakar pour faire le bilan de la décentralisation
des médicaments anti rétroviraux lancés depuis le 17 juillet
2006. Cet atelier de 5 jours a permis à ces différents intervenants
de passer au peigne fin les différents problèmes identifiés
depuis le lancement du processus au niveau des pharmacies régionales
d’approvisionnement (Pra).
L’atelier a permis aussi aux responsables de chaque région de faire le point par une présentation des réussites et difficultés rencontrées, en l’occurrence : la régularité des données, la gestion de la distribution, les ruptures brèves des médicaments, le conditionnement etc. Tout comme la non-disponibilité des médicaments pour des pathologies opportunistes dont souffrent les malades du SIDA. Autant de questions ont été soulevés au cours de cette rencontre bilan fort édifiant sur les efforts entrepris pour assister et accompagner les malades.
A en croire le Dr Abdoul Ahad Mangane pharmacien de la Division SIDA, les acteurs ont travaillé dans l’optique de répondre à la demande après les estimations ou quantification des besoins au niveau de chaque région. Globalement le bilan est jugé positif en dépit des difficultés rencontrées sur la décentralisation selon le Dr Mangane qui écarte toute idée de rupture de médicaments anti rétroviraux au Sénégal. Et de préciser qu’il faut seulement une bonne planification.
Seul le manque de transmission des données est à l’origine des courtes ruptures. À l’issue de la rencontre, des recommandations ont été formulées notamment la création d’un cadre de concertation, le renforcement de la coordination régionale en associant tous les acteurs, l’amélioration de la collecte des informations ainsi que l’appui matériel par le stockage des Arv et la mise à niveau du personnel médical.
Cet atelier fort intéressant pour une bonne maîtrise de la carte sanitaire du VIH-SIDA illustre si besoin en est la perspicacité des experts locaux et la volonté politique de combattre une pandémie contre laquelle notre pays résiste par une stratégie pertinente tant dans la prise en charge que dans la sensibilisation.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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