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Revue de presse de santé tropicale

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L’UNFPA a remis un lot d’équipements médicaux, de produits de santé de la reproduction et de préservatifs à trois hôpitaux du Congo et au bureau du HCR à Brazzaville

La collecte | Congo-Kinshasa | 19/03/2007 | Lire l'article original

Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), représenté par M. David Lawson, Chef de la Branche Afrique Centrale et Orientale de la Division Afrique de l’UNFPA, a remis un important lot de matériel, d’équipements médicaux et de produits de la santé de la reproduction à la Circonscription socio-sanitaire (CSS) de Gamboma, à l’hôpital de base de Makélékélé et au Centre de santé intégré (CSI) de Nganga Lingolo, au Congo-Brazzaville. La remise du don à la CSS de Gamboma, située à 370 kilomètres de Brazzaville, a eu lieu le 13 mars 2007. L’hôpital de Makélékélé (2ème arrondissement de Brazzaville) et le CSI de Nganga Lingolo ont reçu leurs parts respectives le mercredi 14 mars 2007.

Cette donation vise à appuyer les efforts du gouvernement congolais dans le cadre du développement des CSS de Gamboma et de Makélékélé, confrontées à des difficultés de toutes sortes depuis la fin des conflits sociopolitiques. Cette initiative va bénéficier d’une intervention conjointe de l’OMS, de l’UNFPA et de l’UNICEF. Le geste que vient de poser l’UNFPA peut être considéré comme le démarrage de cette intervention conjointe.

Dans le cadre de cette expérience, l’UNFPA apportera son appui au système d’information sanitaire (à Gamboma en complément de ce que fait l’Union Européenne à travers le Projet d’appui au système de santé du Congo - PASCOB) et à l’amélioration de services de santé maternelle par la dotation en équipements médicaux et de produits de santé de la reproduction, la formation du personnel de santé en soins obstétricaux d’urgence, la consultation prénatale, la planification familiale et la promotion de la planification familiale.

« Permettez-moi de vous rappeler que cette intervention est d’autant plus impérieuse que le taux de décès maternels se situe encore à un niveau intolérable pour le Congo avec 781 décès pour 100.000 naissances. L’expérience que nous souhaitons développer ici vise à promouvoir une maternité heureuse, pour engendrer la vie sans danger », a déclaré le Chef de la Branche Afrique Centrale et Orientale de la Division Afrique de l’UNFPA qui a séjourné du 8 au 14 mars 2007 à Brazzaville dans le cadre d’une visite de travail. Au regard de nombreuses difficultés auxquelles le secteur médical congolais est confronté, les autoritaires sanitaires du pays ainsi que le personnel de différentes structures sanitaires bénéficiaires des dons n’ont pas manqué de témoigner leur reconnaissance à l’égard de l’UNFPA.

« Depuis 2002, date de la réhabilitation de la maternité de Makélékélé par l’UNFPA, nous n’avons plus reçu aucun don. Ce don que vous venez de nous remettre permettra à notre maternité de relever un peu le niveau de son plateau technique », a indiqué le médecin directeur de l’hôpital de base de Makélékélé, M. François Serge Bouka. Selon les statistiques de l’hôpital, il enregistre au moins 8500 naissances chaque année.

Mais le manque de médicaments ou leur prix élevé pour la population, le manque et la vétusté d’équipements médicaux, ne sont pas de nature à faciliter la tâche du personnel soignant. Le Dr Jean-Claude Nkala, médecin chef de la maternité est du même avis : « nous avons une affluence des femmes enceintes qui débordent notre capacité d’accueil. Les femmes accouchent sur des tables sans matelas. Il n’y a pas de matériel pour réanimer les nouveaux-nés. A cela s’ajoute la population qui est souvent démunie. Il est difficile de les prendre en charge car le matériel et les médicaments nous font souvent défaut. C’est vraiment difficile de travailler dans ces conditions.

L’UNFPA nous a certes donné une bouffée d’oxygène, mais les besoins sont immenses. C’est pourquoi nous estimons que l’appui des autres agences du Système des Nations Unies qui agissent dans le secteur de la santé nous sera aussi d’une grande importance ».

Le Centre de santé intégré (CSI) de Nganga Lingolo, réhabilité en 2003 grâce à un appui de l’UNFPA, se trouve dans la banlieue de la ville Brazzaville. Mme Charlotte Massamba, sage-femme, déploie des efforts considérables pour assurer tant bien que mal son fonctionnement. Depuis la fin de la crise sociopolitique, l’UNFPA demeure le seul pourvoyeur du CSI où plus de 30 femmes accouchent chaque mois. Outre le problème d’électricité, l’un des grands besoins du centre demeure l’acquisition d’une ambulance pour référer les femmes enceintes à Brazzaville.

« Il nous faut négocier avec les chauffeurs de taxis bus pour envoyer les femmes qui ont des complications à Brazzaville. Il arrive souvent que les perfuseurs se détachent au cours du trajet à cause du mauvais état de la route ». Ces propos sont de la gestionnaire du centre.

A Gamboma, la situation est pire qu’à Brazzaville. Selon le Dr Marcel Mbon, du fait du manque d’appareils de radio, les femmes enceintes soumises à un examen d’échographie doivent faire le déplacement de Brazzaville. Il en est ainsi à Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, situé à plus de 540 kilomètres de Brazzaville. En effet, le vendredi 9 mars 2007, la première dame du Congo, Mme Antoinette Sassou-N’Guesso, en sa qualité de la présidente de la Fondation Congo Assistance (FCA), avait remis à la maternité de l’hôpital de référence d’Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, un don de l’UNFPA composé aussi de matériel, d’équipements médicaux et produits de la santé de la reproduction, y compris les préservatifs masculins et féminins.

Réaction du médecin directeur de l’hôpital 31 Juillet d’Owando : « C’est avec une grande joie que nous recevons le don de UNFPA car c’est au niveau de la maternité que nous avons un grand besoin. Nous travaillons dans une zone où le taux de croissance de la population est très élevé. Vu notre éloignement de Brazzaville, tous les centres de santé proches d’Owando nous envoient les femmes enceintes ayant des complications. Il nous manque une échographie et les tables d’accouchement. C’est pourquoi je suis content de voir les tables d’accouchement dans le don de UNFPA qui, en juillet 2006, nous avait remis entre autres du matériel audiovisuel pour les activités de la promotion de la planification familiale ».

M. David Lawson qui vient de palper du doigt les réalités de l’intervention de l’UNFPA au Congo-Brazzaville et reçu des demandes des responsables des hôpitaux qu’il a visités, a promis d’être leur interprète auprès de la Directrice Exécutive et de la Direction de la Division Afrique de l’UNFPA quant à leur engagement à s’approprier de l’initiative de l’intervention et à faire bon usage des équipements et médicaments apportés par les différents partenaires afin d’améliorer la santé reproductive de la population.

Par ailleurs, M. Lawson a mis à profit son séjour à Brazzaville pour remettre au bureau de l’UNHCR à Brazzaville un lot de 403.000 préservatifs dont 3000 féminins lors d’une cérémonie organisée le 14 mars 2007. Ces préservatifs ont été réceptionnés par le Chargé de la Représentation de l’UNHCR au Congo, M. Stéphan Grieb. Pour David Lawson, ce geste symbolise une fois de plus la matérialisation d’une parfaite coopération entre le HCR et l’UNFPA ; coopération basée sur un mémorandum conclu par les deux parties le 30 juin 1995 à Genève.

En 2006, l’UNFPA Congo avait aussi offert au HCR 400.000 préservatifs masculins et 3500 féminins. Pour protéger les réfugiés, leurs femmes et leurs filles, il est essentiel de promouvoir leurs droits d’accès aux services de santé ci-après : la maternité à moindre risque, la planification familiale, les soins obstétricaux d’urgence, le traitement et la prévention des IST, y compris le VIH/SIDA, la protection contre les violences sexuelles.

C’est d’ailleurs l’une des recommandations de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) tenue en 1994 au Caire (Egypte). La population réfugiée vivant en République du Congo est estimée au 31 janvier 2007 à 58.841 personnes, installées dans les départements de la Likouala, la Cuvette, du Niari, des Plateaux, la Sangha, du Kouilou, du Pool, de Brazzaville et de Pointe-Noire.

« Les réfugiés sont des personnes vulnérables. Ils vivent difficilement. Mais quand une grossesse non désirée et le VIH/SIDA viennent s’ajouter à leur vulnérabilité, cela devient catastrophique », a souligné Mme Séraphine, présidente de l’Association des réfugiés rwandais au Congo-Brazzaville. C’est pourquoi nous estimons que le don de l’UNFPA constitue un moyen sûr pour prévenir le VIH/SIDA et les grossesses non désirées au sein des réfugiés. Q’une telle initiative se répète chaque année. ». Le Dr. Charles Zoueke-Makouaka, Assistant aux services communautaires à l’UNHCR, a indiqué que le don des préservatifs de l’UNFPA bénéficie à la fois aux populations réfugiées au Congo et aux autochtones vivant dans les localités d’accueil.

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