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Sidwaya | Burkina Faso | 27/03/2007 | Lire l'article original
«C'est pourquoi, nous nous engageons, chaque fois que cela est nécessaire, à soutenir toutes initiatives visant à réduire la prévalence», a-t-il ajouté.
Animée par le docteur Victor Nana du Programme national de lutte contre le paludisme, cette conférence-débat fut une opportunité de partage d'expérience et mise en œuvre d'activités de riposte contre une éventuelle épidémie de paludisme. «Au niveau du Sahel, en plus de la formation continue sur le paludisme, nous avons jugé opportun de mener une conférence-débat où les agents de santé vont discuter avec les responsables sanitaires, faire un partage d'expérience, voir les stratégie acceptables dans la localité donnée et également parler des difficultés qu'ils rencontrent pour lutter efficacement contre le paludisme», dira le docteur Nana.
Pour l'infirmier chef de poste de Markoye (Oudalan), Douamani Kergueye, de retour à son poste, il fera un compte rendu de la conférence-débat à ses collaborateurs mais surtout à la communauté de son aire sanitaire. Il soutient que la prise en charge de la lutte contre le paludisme incombe aux agents de santé mais avec l'engagement de toute la communauté. Il dit attendre de la communauté une participation active à la prévention et à la lutte contre cette maladie. "Une fois qu'elle a pris conscience que le paludisme est un danger pour les pays pauvres, explique M. Kergueye, je crois que, la main dans la main, avec les agents de santé et les autres techniciens, on y gagnera tous".
La conférence-débat a regroupé une soixantaine de prestataires de terrain venant des districts sanitaires de Gorom-Gorom et de Dori, du service régional de l'Office de santé des travailleurs de Dori, du Centre hospitalier régional et l'infirmerie de garnison tous de ladite ville. Selon le directeur régional de la santé du Sahel, le docteur Pascal Korgo, le paludisme constitue au Sahel, la première cause de fréquentation des formations sanitaires et la première cause de mortalité et de morbidité dans sa région. M. Korgo a précisé que les résultats de cette conférence-débat seront disséminés auprès des agents des deux autres districts sanitaires de la région que sont Djibo et Sebba. Cette conférence-débat animée par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), s'inscrit dans le cadre du partenariat "Faire reculer le paludisme (FRP)" plus connu sous l'appellation RBM (Roll back malaria). Une initiative lancée en 1998 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle vise à «réduire de moitié le fardeau mondial du paludisme d'ici à 2010» par rapport à son niveau de 2000.
Alassane NEYA
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