← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Internet Gabon | Gabon | 01/04/2007 | Lire l'article original
La cérémonie s'est déroulée en trois phases. Primo,
les allocutions des autorités universitaires d'Owendo.
Le premier de cordée, le doyen de la Faculté de médecine
et des sciences de la santé (FMSS), le Pr Edouard Ngou Milama a dit de
Michel Essonghe en présidant cette cérémonie, en lieu et
place du chef de l'État, il montre l'intérêt qu'il porte
à l'Université gabonaise.
En outre, il a fait de la lutte contre la pauvreté, de la protection de l'environnement, de la formation, de la santé des champs prioritaires de son action. A cause de cela, il a la gratitude de la communauté universitaire médicale en ce .qu'il se place au coeur des problèmes de santé pour au moins deux raisons principales. La première est lié à la mutation du besoin de santé individuel et collectif, à savoir l'homme avec son environnement et ses problèmes existentiels. La deuxième est liée à cette pensée d'un grand Africain, feu le président Houphouët Boigny qui a déclaré "un homme pauvre n'est ni libre, ni en bonne santé".
C'est à partir de ce pragmatisme et de la prise en compte globale des problèmes de santé que l'USS a construit la formation de ses étudiants. Et à propos de formation, il a salué l'engagement de l'Exécutif qui a offert aux praticiens hospitalo-universitaires et aux étudiants en médecine un Centre hositalo-universitaire (CHU) sur le site de la FMSS. Il a également salué le même Exécutif dont la préoccupation permanente est l'affirmation du couple éducation-santé. C'est la raison pour laquelle le Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur (Cames) et l'Office international des palmes académiques (OIPA) ne se sont pas trompés en décernant à Omar Bongo Ondimba une distinction pour tout ce qu'il fait spécifiquement pour l'Enseignement supérieur.
Au Premier ministre, il a indiqué qu'en prenant l'engagement d'exécuter la politique définie par le président de la République dans le domaine l'éducation en général et de l'enseignement supérieur en particulier, il fait espérer les universitaires et leur permet d'avoir foi.
Au ministre d'Etat, ministre de la Santé, le doyen a apprécié la nouvelle vision qu'elle a de conjuguer et d'harmoniser ses efforts avec son collègue de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le cadre spécifique de la formation et de l'utilisation des personnels de santé. Ce projet agrée aux ministres d Etat, ministre du Plan et des Finances, lesquels mettent à disposition les ressources matérielles et financières d'accompagnement du programme éducationnel. Et également au ministre de la Défense nationale qui met à la disposition de la FMSS les Professeurs agrégés militaires.
Gratitude
Au Pr Albert Ondo-Ossa, il a dit qu'il est un universitaire qui partage, avec ses collègues le langage universel commun. Le Pr Ngou-Milama a témoigné sa gratitude à tous les partenaires, notamment l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'effort consenti récemment pour la bibliothèque, la France pour le schéma directeur de la recherche et la Belgique pour le Fonds de soutien à la formation médicale.
Aux Professeurs venus d'Afrique et d'Outre-Atlantique, il a dit qu'il est heureux de les accueillir à Libreville, à l'occasion du jury international des thèses de médecine. Leur disponibilité véhicule un double message : l'universalité et la solidarité interuniversitaire qui magnifient les échanges Nord-Sud et Sud Sud.
Parlant des résultats, le Pr Ngou-Milama a indiqué qu'ils sont
16 sages-femmes avec 81 % de Gabonaises et 19% d'autres nationalités,
14 techniciens supérieurs de biologie médicale dont 100% de Gabonais,
13 techniciens supérieurs en anesthésie et réanimation
dont 100% de Gabonais et 36 médecins dont 78% Gabonais et 19% d'autres
nationalités qui ont présenté et soumis leurs travaux à
l'examen rigoureux des jurys local et international constitués à
cet effet.
Pour l'orateur, la FMSS est ouverte sur le monde et la présence des étudiants
des pays frères africains constitue un label. Et pour former des professionnels
et chercheurs dans un siècle d'exigences et de compétition, leur
permettre "d'arpenter la montagne science"; de surmonter les nouveaux
défis des maladies émergentes et réémergentes et
offrir un service de qualité à la société, il faut
avoir de bons outils.
Doléances
Il a saisi cette occasion pour égrener des doléances : les projets
de spécialisation des médecins et la formation des formateurs,
de soutien des conventions universitaires et LMD, macchabées, de construction
des structures des sections techniciens supérieurs de biologie médicale,
sages-femmes et soins infirmiers et bien d'autres.
Aux collègues, il a demandé d'être de vrais universitaires,
c'est-à-dire ceux qui ne sont pas agacés par le bon exemple, ceux
qui recherchent la vérité profonde, l'action durable, pérenne,
et non superficielle.
Aux étudiants, il a précisé qu'apprendre fait comprendre
aux gens à quel point ils sont ignorants. C'est la l'essence de l'humilité,
de la remise sans cesse en question et de la quête du professionnalisme.
Le recteur de l'USS, le Pr André Moussavou-Mouyama, à l'instar
du doyen a rendu un hommage au président de la République qui
a beaucoup oeuvré pour la création de l'Université gabonaise
et qui n'a de cesse de ménager ses efforts pour renforcer les capacités
afin que l'Université réponde aux standards internationaux et
qu'elle soit au coeur du développement du pays. Pour lui, la construction
du CHU est l'un des derniers actes qui participent de cet accompagnement soutenu
du politique à l'aventure glorieuse des études de médecine
au Gabon.
Si l'Université gabonaise est heureuse d'offrir au pays une cuvée
de 36 médecins de bon cru, l'important pour André Mousavou-Mouyama,
c'est de regarder l'avenir. Et de crédibiliser le métier de docteur.
Ce qu'a reconnu le Pr André Gouaze qui a affirmé que la médecine
est plus qu'un métier, c'est une vocation, un sacerdoce. Le médecin
doit être un humaniste, c'est-à-dire qu'il doit aimer et écouter
le patient. Car le médecin est le premier médicament du patient,
à travers son discours, son attitude et son sourire qui vient du coeur.
Le Pr Gombé Mbalawa, en prodiguant des conseils aux nouveaux docteurs
en médecine, a déclaré que leur formation - qui vient d'être
sanctionnée par l'obtention d'un doctorat en médecine - sera importante
s'ils comprennent qu'ils ont acquis des savoirs savants, des savoir-faire et
des savoir-être. Que chacun d'eux est un trait de l'humanisme.
Signalons que le lauréat de cette 26e promotion de médecins est
Kévin Cédric Dyatta Mayombo.
Source : Journal L'Union Plus du 31 Mars et 01 Avril 2007
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux