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Ver de Guinée : Une maladie invalidante

Notre Voie | Côte d'Ivoire | 09/03/2006 | Lire l'article original

L’année 1995 était indiquée comme celle de l’éradication du ver de guinée. Dix ans après, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr. Allah Kouadio Rémi, veut convaincre l’opinion que cette maladie invalidante est réduite à l’état de relique.

Lancé officiellement en janvier 1993, le programme national d’éradication du ver de guinée ou dracunculose, de son nom scientifique, couvre 542 villages sous surveillance. Un an plus tard, 244 ont signalé 5 349 cas. Le taux d’endécimité expose des centaines de milliers d’habitants aux risques d’infection. Treize sous-préfectures sont particulièrement hyper-endémiques et se répartissent dans les grandes zones de la façon suivante : Séguéla (1 787 cas), Bondoukou (1107 cas), Bouaflé (905 cas), Gagnoa (783 cas), Daloa (314 cas), Dabakala (132 cas). Avec ce tableau, le ver de guinée représente une endémie majeure.
La dracunculose est certes une maladie qui ne tue pas, mais elle est suffisamment invalidante. D’où ses nombreuses conséquences socio-économiques. A ce titre, cette maladie pose un réel problème de santé publique, surtout dans le milieu rural où elle sévit principalement. A en croire Dr. Boualou, ex-directeur exécutif du Programme national d’éradication de la dracunculose, si le monde rural est le lieu privilégié de la transmission de cette maladie, c’est parce qu’il y manque des infrastructures de tous ordres. En effet, le manque d’approvisionnement en eau potable, l’insuffisance des structures sanitaires pour assurer les soins de santé primaires, le déficit d’un minimum d’éducation sanitaire (une grande partie de la population ignore tout du mode de contamination de la maladie) sont autant d’éléments qui contribuent à la survie et à la propagation de la dracunculose. En fait, la dracunculose (parasite responsable de la maladie) rend malade.
En l’absence de médicaments et de vaccins pour traiter le ver de guinée, la seule méthode efficace de lutte reste la prévention. Autrement dit, l’éradication de cette maladie va contribuer à l’amélioration de l’état général de santé des populations. Pour ce faire, un engagement politique soutenu est nécessaire tout comme l’est celui des intellectuels des régions endémiques auprès de leurs parents. C’est au prix de l’enseignement des méthodes de prévention qu’ils ne seront plus obligés de se mettre au régime d’eau minérale quand ils se rendent dans leurs propres villages.

Il faut reconnaître, par ailleurs, que la lutte contre la dracunculose a été une préoccupation pour le gouvernement. Ainsi, outre la mise à contribution du Programme national de lutte contre le ver de guinée, diverses actions ont été menées. Les programmes nationaux d’hydraulique villageoise et d’éducation pour la santé en vue de la promotion de la consommation d’eau potable ont vu le jour. Il y a eu, pour ce faire, l’opération 7000 puits suivie de celles de 10 000 et 12 500 puits, il y a une vingtaine d’années. Dommage que ces ouvrages, par manque de suivi et d’entretien, soient assez rapidement tombés en désuétude et que la guerre qui dure depuis quatre ans n’a pas permis leur réhabilitation.
Rappelons que c’est en décembre 90, avec la mise en place du programme de relance de l’hydraulique villageoise que quelques- unes de ces réalisations ont été réhabilitées. Cela amène à ne pas partager l’optimisme béat de Dr. Allah Kouadio Remi qui annonce l’éradication de la maladie pour bientôt d’autant plus que le programme d’éradication de cette maladie a connu un net recul et a même sombré dans un coma incompréhensif. Et les villageois ont continué de boire l’eau souillée des marigots. Hypothéquant ainsi les efforts du gouvernement pour atteindre l’objectif d’éradiquer la maladie. Alors !

C.G.

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