Au Burkina Faso, c'est l'Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Ouagadougou qui a abrité, samedi 7 avril 2007 les activités relatives à cette journée. C'était en présence du ministre de la Santé, Alain Bédouma Yoda et de nombreux autres invités.

De l'avis du ministre de la Santé, le thème retenu est évocateur dans la mesure où les menaces pour la santé ne connaissent pas de frontières. En effet, "à l'heure où les échanges commerciaux et les voyages internationaux s'intensifient et se mondialisent, des maladies peuvent franchir nos frontières et menacer la sécurité sanitaire individuelle et collective", a-t-il souligné.

C'est donc pour contribuer à contrôler ces risques que l'Organisation mondiale de la santé a adopté depuis 1969 (révisé en 2005), le règlement sanitaire international. Un instrument juridique liant les pays membres de l'OMS. Pour le ministre Alain Yoda, la version révisée en 2005 dont l'entrée en vigueur est prévue pour juin 2007, permettra de créer et de renforcer sur les plans national et international, des mécanismes d'alerte en cas de flambées épidémiques.

A propos d'épidémie, celle de la méningite qui secoue actuellement le Burkina Faso, a été évoquée par les différents intervenants (représentant de l'OMS au Burkina Faso, le directeur régional de la Santé et le ministre de la Santé). Il ressort ainsi qu'à la date du 1er avril 2007, "le nombre de cas suspects de méningite enregistrés dans nos formations sanitaires était de 19 549 dont, malheureusement, 1 337 décès. Soit un taux de décès de 7,5%", a révélé le ministre Yoda.

En rappel, c'est en 1948 que la première assemblée mondiale de la santé a décidé de commémorer annuellement une Journée mondiale de la santé. Depuis 1950, la commémoration se fait chaque 7 avril. Au Burkina Faso, depuis 2003, on a décidé de récompenser les districts sanitaires les plus méritants.

Cette année encore, la tradition a été respectée. Le district sanitaire du secteur n°30 de Ouagadougou a été le meilleur, suivi respectivement par ceux de Nanoro, Orodara, Kongoussi et Diapaga.
Du 1er au 5e les districts méritants ont reçu des sommes allant de 700 000 (sept sent mille) à 300 (trois cent mille) francs CFA, de nombreux autres lots en nature et en espèces.

Alban KINI

Lire l'article original